Hellocoton

28 juin 2012

Mots de parents #2

Une amie discute avec une collègue de boulot mal entendante. Devinez de quoi elles parlent? 
De leurs enfants, bien sûr !

Mon amie lui dit qu'elle a parfois bien mal au crane d'entendre ses enfants crier toute la journée, sa collègue lui répond : "Quand j'en ai trop marre de leurs cris, je coupe mon sonotone!"

A défaut d'avoir trouvé le bouton "off" de bambins survoltés...

27 juin 2012

Mots d'enfants #2

Un soir en rentrant de l'école, C. 3 ans et demi, déclare à sa mère : "Aujourd'hui, j'ai fait l'amour!"

Sourire crispé de la mère, panique intérieure, celle ci lui demande de préciser ce qu'elle veut dire.

C. lui raconte alors qu'elle a embrassé son amoureux derrière les toilettes.
"Mais sans la langue, parce qu'on est encore des petits".

Ouf, on est sauvés !!


21 juin 2012

Chronique d'un désastre annoncé


Je souhaite rappeler en avant propos que tous les personnages impliqués dans cette histoire le sont volontairement et qu’ils n’ont pas subi de torture ni de tests inappropriés.
Ce désastre n’a pas été suivi de coupage de pont comme cela a été le cas lors d’évènements similaires.


Je lisais dans un magazine spécialisé dans le monde merveilleux des enfants, que la venue d’un enfant pouvait être synonyme de la perte de  vie sociale ou, au mieux, un recentrage des relations sociales autour de personnes partageant les mêmes centres d’intérêts que toi (Au hasard, la vie du nain dans son environnement naturel).

Comme beaucoup de parents, nous avons pu faire ce constat.
Aujourd’hui, ce n’est plus possible de sortir et de faire la fête jusqu’au bout de la nuit. Même si des âmes charitables se proposent de garder notre rejeton ou que s’offre à nous la possibilité de louer une baby-sitter, l’atterrissage le lendemain est assez rude. La fatigue liée à ces évènements rend difficilement supportable les cris de joie de MonBlond qui, lui, a dormi toute la nuit.

Cependant, il est tout à fait possible de couper la poire en deux. Si le combi bar-boite n’est plus de mise, le repas chez des amis reste tout à fait dans nos cordes.

Chez des amis également propriétaires de nains, c’est vite, vu, il des copains avec qui s’occuper et le logement est généralement baby-prouffé, voire il y même du matos pour te facilite la vie (joie et bonheur quand tu dois monter un lit parapluie au 4eme étage sans ascenseur). Style, personne ne te dis rien quand ton fils colle ses mains pleines de chocolat sur le canapé, de toute façon cela complètera le dégradé marron commencé par leurs propres enfants.

Mais là ou cela se corse, c’est quand on débarque chez des amis non propriétaires de nains.
Lors de la première année de MonBlond, quand il restait sagement dans son couffin ou assis sur son tapis de jeu, c’était quasiment du pareil au même, à quelque détails près qu’il y avait des repas à prendre ou des couches à changer (systématiquement pendant le repas, cela va sans dire !).

MAIS depuis l’acquisition de la mobilité et le développement croissant de l’instinct de connerie de MonBlond, la donne n’est plus la même.


Généralement cela commence comme ça :
Le jeudi soir, Roméo me prévient que nos Zami nous invitent à manger chez eux le lendemain soir. Chouette !

Le soir arrive et on se pointe chez notre charmant couple d’amis non propriétaires de nains.
Ils nous accueillent avec un grand sourire et la plus grande bienveillance envers MonBlond.
(Détail important à préciser, car cela n’est pas le cas avec tous les non propriétaires de nains, beaucoup oublient simplement ton existence dès la réception du faire part de naissance, ou si l’amitié perdure au-delà de la réception du faire-part sus-mentionné, elle meurt dès la première trace de régurgitation sur le top Maje de Madame).

Le beau temps ayant pointé son nez, nous décidons de prendre l’apéro dehors. Sauf que. Le jardin n’est pas clôturé et que MonBlond est dans sa phase exploratoire donc il passe son temps à se sauver sur la route (gloups).

Donc, comme on aime bien passer un peu de temps avec nos hôtes et pas trop à courir sur la route, nous décidons de rentrer autour de la table basse du salon.
La table basse, un concept qui veut dire chez le tout petit « table d’activité pour nain » et non pas réceptacle pour amuses-gueule et verres pleins. 

MonBlond, qui est comblé d’attentions, a droit a une petite brique de jus de fruits en apéritif. Tu sais, celle où on plante une paille dedans et quand on appuie dessus, le jus ressort en jets bondissants et collants sur le carrelage ?
Là-dessus, MonBlond attaque le festin des amuses gueules. Y’en a beaucoup, et d’ailleurs comme il est curieux, il les goute tous. Mais comme il est partageur, il en laisse la moitié de chaque.

MonBlond vaque à ses activités (déballer le sac à main de maman, trouver et sortir des tampons, coller une serviette hygiénique sur le mur, etc…) pendant que nous finissons l’apéritif.
Il ne manque pas de revisiter la décoration de la maison. C’est fou comme l’absence de nain dans un foyer fait fleurir les bibelots choupis ET cassables.

Madame Zami finit de préparer le repas et met la table, je l’aide, Monsieur Zami sort quelques instants dehors, Roméo l’aide.
Et tout à coup, on entend un hurlement de MonBlond provenant du bureau : il vient de trouver l’ordinateur et laisse apparaitre sa joie quand à la perspective de pouvoir regarder des dessins animés sur internet.

Roméo et moi-même tentons de lui expliquer, que non, ce n’est pas possible de regarder des dessins animés sur l’ordinateur (chez nous, il arrache les touches, on évite qu’il le fasse chez les autres) car c’est un ordinateur de travail et que les Barbapapas sont interdis au travail. Oui, on essaie de l’habituer progressivement à la dureté de ce monde.
Crise monumentale.
Honte parentale.
Génie de nos hôtes :
Mr Zami installe un réseau entre l’ordinateur du bureau et la télé du salon afin que MonBlond puisse regarder ses dessins animés mais pas tout seul isolé dans le bureau.

Nous mangeons tranquillement à table, pendant que MonBlond déguste ses coquillettes-jambon devant la télé. Je sais c’est MAAAAL de manger devant la télé, mais c’est jour de fête pour lui aussi et c’est la seule façon d’être tranquille plus de 5 minutes d’affilée.
Enfin, sauf le moment ou MonBlond a essuyé ses mains sur le précieux tissu du canapé d’une certaine marque japonisante très connue.

Le reste de la soirée s’est à peu près bien déroulée et tout le monde a passé une agréable soirée.
La preuve, Monsieur et Madame Zami, malgré la tornade qui est passée chez eux, ont continué à nous parler.


Sur le retour, Roméo me dit que je suis trop stressée quand on va chez des gens avec MonBlond. Oui, c’est vrai, je le reconnais.
Mais, d’un autre coté, c’est assez difficile de passer un bon moment quand MonBlond décide de tout ravager chez quelqu’un. Quand on doit se lever toutes les 5 minutes pour lui éviter de casser quelque chose.

La honte parentale m’assaille assez rapidement, Roméo est beaucoup plus décomplexé que moi.

Il me dit que c’est bon, Mr&Mme Zami sont très ouverts sur la présence d’une petite tornade blonde dans leur salon.
Je lui confirme que oui, ils sont très ouverts sur la présence de nains, à en juger par les questions de Mme Zami sur les maternités dans le secteur et les modes de garde, etc.
Ils ont raison, quitte à avoir un début de fresque palmaire sur leur canapé, autant qu’elle soit finie par leur propre progéniture.

19 juin 2012

Dictature livresque de MonBlond



MonBlond aime les livres. C’est une certitude.

Mais il nous impose ses lectures, pas question que ce soit nous qui lui proposions une histoire. Si nous avons le malheur de le faire, nous récoltons un franc et sonore « non ».
Quelque part c’est vrai que c’est nous qui achetons les livres, on ne le lâche pas encore dans une librairie, donc on « contrôle » ses choix. Quoi que, si je compte les fois où il a fait une comédie afin qu’on lui prenne un livre des Barbapapas…

Pourquoi il choisit certains livres et pas d’autres, je n’ai pas encore assez de recul pour comprendre sa sélection.

Par contre, quand un livre devient l’élu de son cœur, il faut le lire et le relire, sans fin.
Au bout de 375 lectures en boucle du même livre, je me demande s’il n’est pas monomaniaque.

Aujourd’hui les livres qui remportent son agrément et qui occupent toute la sacro-sainte lecture du soir sont assez limités mais le transportent de bonheur quand il nous les tend et que nous les ouvrons.

Les seuls qui lui sont absolument indispensables sont ceux des barbapapas. Il faudra un jour qu’on m’explique pourquoi les enfants sont accros à ces personnages.
Certes, ils sont mimi, les histoires sont simples et bien construites, mais face à l’immensité des personnages pour les enfants, POURQUOI ces personnages plutôt que d’autres ???

Le livre révélation de ces dernières semaines est « Grosse colère » de Mireille d’Alancé.
C’est l’histoire d’un petit garçon qui a passé une très mauvaise journée et qui est puni suite à une opposition à son papa. Il va dans sa chambre et là, il « crache » sa colère. Puis il assiste aux réactions de la grosse colère, et comprend qu’il doit la canaliser.
Ce livre m’a été conseillé car MonBlond fait très souvent de grosses colères. Il est dans la période dite d’opposition et tout refus de notre part se solde par une crise de pleurs et de destruction massive. Ce livre a été une révélation pour lui, et la première semaine, j’ai du lui lire plusieurs fois par jour à sa demande.
Il a du s’identifier au personnage, et je pense que cette histoire lui « parle » et l’aide à comprendre ce qui se passe dans sa petite tête quand on lui refuse des choses.
Maintenant qu’il connait bien le livre, il participe, c’est lui qui « crache » la colère du personnage, ce qui lui plait beaucoup.
Et ce qui me fait le plus plaisir, c’est de voir son sourire se dessiner sur son visage, à la lecture des dernières pages, lorsque le petit garçon canalise sa colère et fait la paix avec son papa.
Sincèrement, il y a un avant et un après ce livre, les colères de MonBlond se sont beaucoup atténuées. Elles n’ont pas pour autant disparues, faut pas déconner, le terribeul tou ne va pas s’évaporer avec un livre, sinon tous les parents le sauraient !!!

Robert a passé une salle journée au tennis...


Un autre gros succès est « Poussez Pas » de Martine Perrin. On y voit défiler les animaux de la savane, moitié par moitié, avec un graphisme simple mais original pour un livre d’enfant. (Comprendre : pour une fois que ce n’est pas niaiseux).
Je pense que ce qui plait à MonBlond c’est la découverte de l’animal de l’autre coté de la page et l’accumulation et le rythme soutenu de lecture qui est suggéré par la mise en page. Moi, ce que j’aime bien, c’est le fait qu’il n’y ait pas beaucoup de texte et que je puisse broder une histoire les soirs où j’ai de l’inspiration ou simplement lui décrire les pages…

tut tut!!



Un autre grand gagnant ces derniers temps est « mon imagier photo découverte des couleurs » aux éditions de la Martinère.
C’est un imagier que j’ai acheté dans l’idée de l’aider à apprendre des nouveaux mots. J’ai choisi volontairement des photos et non pas des dessins pour enfants, car quelques fois je trouve ces derniers trop stylisés et s’éloignant trop de la réalité.
MonBlond l’adore, et c’est le seul imagier qui daigne retenir son attention.
Pourquoi ? Je ne saurais pas en dire plus.

 la grenouille est  rouge, l'anémone de mer est violette, le corail orange... Pratique pour apprendre les couleurs, moins pour apprendre les bruits des animaux...


Voilà c’est les titres qui font partis du club très restreint des lectures de MonBlond.

J’avoue qu’il est difficile de lui en présenter un nouveau, un peu à mon regret, mais je persévère et je lui propose tous les soirs un autre livre qu’il repousse énergiquement tous les soirs…

14 juin 2012

Mots de parents

Ma cousine, qui est déjà maman, m'a raconté qu'une de ses amies vient d'accoucher de son premier bébé. Le second jour de son séjour à la maternité, ma cousine l'appelle pour la prévenir qu'elle va passer la voir et lui demande si elle a besoin de quelque chose. La jeune maman lui répond qu'elle aimerait une bonne nuit de sommeil, car après deux nuits blanches, elle est épuisée. Elle lui confie également qu'elle espère que cette situation ne va pas durer.

Gros silence gêné de ma cousine.
Elle fini par lui dire que ce n'est que le début...

13 juin 2012

Voilà l'été...



Je sais, le titre est nul, car il fait 12 degrés et il tombe des trombes d'eau, mais on est le 13 juin!!

Mais,

Les légumes d’été commencent à envahir les étals du marché, donc je ressors les recettes estivales.
Je ne suis pas dupe, même si les étiquettes mentionnent « production locale » ou régionale, je sais que ces légumes ont poussé sous des serres, mais bon, c’est déjà mieux que des légumes ayant poussé hors sol et ayant fait trois fois le tour de la planète avant d’arriver dans notre assiette.

Donc le week-end dernier j’ai eu le plaisir de trouver des petites courgettes, alors je me suis demandé comment les accommoder.

J’ai décidé de faire un taboulé libanais, mais à ma façon.
La différence avec un taboulé classique c’est que la graine de couscous est remplacée par le boulgour, qu’il y a beaucoup plus de persil et que je mets des courgettes crues.


Un petit verre de boulgour
5 tomates
Trois petites courgettes
Deux bottes de persil (gentiment données par la dame des tomates parce que MonBlond est trop mignon)
Une petite botte de menthe fraiche
4 oignons grelot
2 jus de citrons
De l’huile d’olive (environ 3 cuillères à soupe)

Faire cuire le boulgour comme indiqué sur le paquet, le refroidir en passant sous l’eau et bien l’égoutter.

Laver et découper finement le persil et la menthe.
Peller et découper en petits dés les courgettes crue.
Laver et découper en petits dés les tomates

Découper les oignons
Presser les citrons

Dans un grand saladier, mélanger le tout, ajouter l’huile d’olive et le citron.
Mettre au frigo quelques heures, en allant remuer de temps en temps.

Servir.
Avec des cuisses de poulet marinées dans de l’huile d’olive et du citron, cuit au barbecue, c’est top !

Pour les pressés : le plus long de cette recette, c’est de découper le persil et la menthe, donc, sachant que de très bonnes marques de surgelés font des poches de persil, menthe, basilic, ail… déjà toutes prêtes, il ne faut pas hésiter à les utiliser !
Pareil pour le citron, les petits flacons jaunes font des miracles.
Résultat, il n’y a plus qu’à cuire le boulgour et découper les tomates et les courgettes.
15 min top chrono, c’est prêt, même avec l’aide de MonBlond.

12 juin 2012

Petit coquin...


Je profite du blog pour écrire une liste des bêtises de MonBlond. Car j’ai remarqué que parfois Mamamie me parle de bêtises faites par MonBlond, que je lui ai consciencieusement racontées au téléphone, mais je ne m’en souviens plus.


Faut quand même préciser qu’elles sont énormes. En tout cas elles me paraissent comme telles.

-          Mettre Doudou Kipu dans la machine à laver et la mettre en route. Vous savez qu’une fois que la machine est lancée, on ne peut plus l’arrêter ? Il faut attendre la fin du cycle pour que le hublot se déverrouille.

-          Faire des parcours du combattant : il escalade son pupitre qu’il a poussé contre le canapé pour monter sur l’accoudoir, sauter dans le canapé, passer pardessus nous dans une pseudo-roulade (il a que 23 mois, en même temps, il ne peut pas maitriser la roulade) et se laisser glisser au sol à plat ventre pour recommencer. 25 fois.

-          Enlever son pantalon et sa couche pour faire pipi sur Doudou Kipu et avoir le plaisir de se balader à poil. Et son pendant, refuser de porter des vêtements.

-          Manger le flacon de savon liquide pour faire des bulles. En fait, un soir il arrive vers moi et dit « ma ma ma ma » Moi je me dit : Oh qu’il est chou, il dit « maman » !! Mais en fait, c’est le son qui lui permet de faire des bulles avec le savon préalablement ingéré.

-          Arracher les touches de l’ordinateur. Car c’est beaucoup plus marrant d’écrire sans citer la lettre « n ». Peut être est-ce un message subliminal pour que j’écrive un roman similaire à « la disparition » de Georges Perec.

-          Manger les pêches et les brugnons directement dans l’arbre. Sauf qu’au mois de mai, ils sont un peu verts et pas très digestes.

-          Manger les épluchures dans le seau du composteur. Pas vidé depuis une semaine. Donc plein de moisi.

-          Déplacer les chaises pour accéder au plan de travail (désolé Sonia) et se préparer un bon café à la machine à expresso de Roméo. Enfin plutôt arracher les buses et jeter du café partout.

-          Jouer dans la voiture de Mamamie (hautement plus classe que les nôtres) et dérégler TOUS les boutons. Genre quand Mamamie allume le contact, la clim est à fond, la radio aussi et sur une station qui n’a rien à voir avec la choucroute, le rétro ne reflète plus rien, la hauteur des phares sert à faire peur aux girafes et plus aux lapins…

-          Arracher les radis et piétiner les tomates malgré les nombreuses interdictions.

-          Se servir directement dans le frigo. Quoi, un p’tit Kinder avant le repas, c’est pas diététique ??

-          Se carapater en douce dans la salle de bain pour vider le flocon de crème hydratante-raffermissante-génialissime-toptrochère de Mamamie, et au passage, en manger un peu.

-          Descendre du toboggan des grands la tête la première. Mon pauvre cœur de maman a failli succomber, mais apparemment, MonBlond trouve ça très drôle.

-          Regarder les barbapapa sur un site de streaming et cliquer pour mettre de nouveaux épisodes. Jusque là, tout va bien, parait il que les bébés d’aujourd’hui sont tous des mini-geeks. Sauf que je le retrouve à regarder « comment se taper un barbapapa ». Contenu absolument adapté à un tout petit. Bon d’accord, là c’est un peu de ma faute.


Et je ne cite pas tout, il faudra que je m’y attèle un autre jour !

Mais quand même, des fois je suis un peu fatiguée par le flux constant de bêtises, alors je vais me remonter le moral en allant regarder ce site internet, en me disant que MonBlond n'est pas le pire...
http://www.shitmykidsruined.com/ 

4 juin 2012

J’ai testé pour vous : les urgences le dimanche de la fête des mères




MonBlond ne présente pas de problèmes de santé particuliers, mais Monsieur ne supporte pas la chaleur.
Manque de bol pour lui, la semaine dernière, il a fait 30 degrés.
Donc, conformément à son habitude, il a de la fièvre et ne dors plus

Étant donné que les chaleurs ne sont pas encore insupportables, (la nuit il fait encore frais, pas comme à la fin de l’été ou on se retrouve facilement avec un 28 degrés la nuit et plus de 35 le jour), on s’est quand même posé des questions et jeudi, Roméo l’a emmené voir le médecin.
Ce dernier constate la fièvre à 39 degrés depuis deux jours mais ne trouve aucun autre signe à l’examen. C’est surement le début d’une maladie qui couve, d’autre signes ne vont pas tarder à apparaitre, attendons quelques jours.
Samedi, sa température étant toujours aussi élevée, je le ramène chez le médecin.
Rebelote, pas de symptômes hormis la fièvre. Et une perte de poids, car MonBlond ne désire plus s’alimenter car il est trop malade. Et il ne dort pas la nuit.
Le médecin nous dit qu’il ne peut pas faire de diagnostic plus précis et que si la fièvre persiste, il faut aller aux urgences pédiatriques. Chouette.

La fièvre ne baisse pas, pas la moindre apparition de quelques choses d’autre.
Dimanche matin, après une nuit horrible à geindre et pleurer dans nos bras, la fièvre est encore monte.
Nous décidons d’aller à l’hôpital des enfants.

Prenons notre courage à deux mains, nous prévoyons un stock de jeux et de livres pour faire patienter MonBlond. Un pyjama, on ne sait jamais, peut être par superstition. Comme le parapluie, quand on en prend un, il ne pleut pas et c’est le jour où on l’oublie qu’il pleut.

Nous arrivons dans l’enceinte de l’hôpital. Immense, confuse et d’une architecture pas très avenante. L’hôpital des enfants est dans un austère bâtiment que tente d’égayer quelques dessins et statues de Jofo.
Car, quelque soit le soin apporté à l’apparence de espaces, ces endroits respirent l’angoisse et la tristesse. Des enfants en fauteuils roulants prennent l’air, des parents pressés passent avec des poches emplies de victuailles, l’oreille vissé au téléphone, du personnel fume vite fait une cigarette.
Ambiance.

Et toi, tu passes avec ton nain chéri pleurnichant et perdu.
Imaginant le pire.

A notre très grande surprise, la salle d’attente est vide. En même temps on nous a conseillé d’arriver tôt, les enfants se blessant surtout en fin de journée.
Après avoir rempli les dossiers administratifs, MonBlond est appelé au bout de 5 minutes. Même pas le temps de défoncer la structure de jeux prévue pour faire patienter les enfants.

Début des tests.
MonBlond fatigué et geignard ne se laisse pas faire, même avec les puéricultrices et les pédiatres qui ont l’air d’avoir l’habitude et tout un attirail d’objets de diversion.
Examen complet, prise de sang et test pipi. Pas super pratique sur un gosse qui porte des couches. Résultat, il court à en couche dans les couloirs avec sa poche à pipi. Même malade, MonBlond reste égal à lui-même, il a de la suite dans les idées.

Attente des résultats.
Qui ne révèlent rien.
Diagnostic : il a de la fièvre, il faut lui donner du paracétamol et attendre que ça passe.

Génial.
Je suis contente qu’il n’ait rien d’autre, mais en même temps ça m’a « dérangé » d’aller à l’hôpital et de faire « perdre leur temps » au personnel.
Si les examens qui lui ont été faits ne me semblaient pas très complexes, notre médecin nous a dit qu’on ne pouvait les faire qu’à l’hôpital sur un bébé. Franchement ça m’a paru bizarre pour une prise de sang et un test pipi. Mais l’attente aurai été plus longue dans un labo d’analyse médicales classique.

Conclusion :
Nous sommes rentrés chez nous en étant rassuré, MonBlond n’a pas attrapé une maladie bizarroïde, mais rien de plus pour le soigner.
Comme cela faisait quand même 5 jours qu’il n’avait pas mangé et dormi, le reste journée a été très dur. Il a passé son temps à pleurer. Quand on a voulu le coucher le soir, il s’est mis à plat ventre et à rampé sous son lit pour se cacher pour pleurer.
Il était tellement crevé et énervé qu’il n’arrive plus à se calmer pour s’endormir.
Et puis tout d’un coup, après l’avoir récupéré et déposé dans sol lit (c’est quand même plus confortable que le parquet…) il est tombé de sommeil.

Bon, la nuit qui a suivi n’a pas été de tout repos, mais au moins on est rassuré, il faut juste que l’orage passe, on est plus dans l’attente qu’une maladie veuille bien se déclarer.

Première visite aux urgences pour MonBlond, au moins maintenant on sait à quoi s’attendre, un personnel très attentif, même si je considère qu’on est venus pour de la bobologie. Et ça a surtout tordu le cou à une idée préconçue : non, on n’attend pas trois plombes aux urgences !!

Allez, Bonne Fête des mères Ernestine !!