Hellocoton

29 mars 2012

On a perdu le soldat Sommeil.


Ces derniers temps on été très sportifs dans l’humble demeure de Roméo et Ernestine. En effet notre charmant Blond a décidé que le sommeil était un concept has-been.
D’où vous pouvez en déduire des soirées et des nuits rock and roll.

D’autant que nous avons été très mal habitués.

(Attention passage pouvant générer des envies de meurtres de la part d’autres parents)

MonBlond a eu depuis sa tendre enfance un rapport très pacifique au sommeil.
Dès ses premiers jours, il réussissait à dormir sereinement plusieurs heures d’affilées, même s’il n’avait pas bien repéré la différence entre le jour et la nuit. Normal de la part d’un nouveau né. Ses réveils nocturnes se son espacés et surtout pacifiés lorsque nous avons cédé à un principe.

Et oui, quand il était encore bien au chaud dans mon bidou, nous étions contre le principe de la sucette, trouvant que cet horrible bout de plastique, défigurant le visage des enfants, générait beaucoup de problèmes.
Puis, un soir, en constatant que je n’avais plus de peau sur le bout de mon petit doigt et qu’il fallait vraiment que je passe un moment sans être à moins de 3 centimètre de MonBlond, j’ai arraché l’emballage d’une sucette cadeau de la pharmacie, je l’ai vite passé sous l’eau (Hou… pas bien… pas de stérilisation !!!) et je lui ai glissé dans la bouche.
Et là, un miracle se produisit. Immédiatement apaisé, il ne nous a même pas entendus sortir de la chambre.

Je me souviens, c’était l’été et l’avons laissé dans sa chambre, fenêtre ouvertes, à l’étage et nous nous apprêtions à déguster une collation composée de charcuteries et de fromages non pasteurisés, menu quotidien post-accouchement, au son des grillons, les pieds dans le gazon. Et nous avons tendu l’oreille, et là on l’a entendu téter sa sucette…

La sucette TDC, participe à l’hilarité parentale en manque de sommeil


Passé cette étape, Mon Blond réclamait son repas nocturne, mais dès qu’il était fini, nous le reposions dans son lit, toujours éveillé, la sucette savamment insérée et il se rendormait seul… Et moi, j’ai commencé à récupérer.
Puis, à deux mois, il a sauté le biberon de la nuit, c'est-à-dire qu’il mangeait à 22 heures et dormait jusqu’à 9h du matin….
Le rêve inespéré de chaque parent…

Mon Blond a dormi pendant près de un an douze heures par nuit, avec parfois un réveil sucette, mais rien de grave.
Hormis les périodes de maladies, où nous pratiquions allègrement le cododo, nous dormions comme un couple de nullipares…

Et puis, soudainement, sans que nous ayons pu déterminer de cause, MonBlond a refusé d’aller se coucher, lui qui quelques jours auparavant réclamait son lit le soir à l’heure du coucher…
Nous avons essayé de codifier encore plus le coucher du soir, de vérifier l’agencement de sa chambre, de lui donner DEUX doudou Kipu, de lui mettre son CD préféré, de laisser la lumière dans le couloir, de lui confier une veilleuse dans le lit, de parler avec lui de la situation, de lui donner de l’homéopathie, d’aller chez l’ostéopathe, j’en passe et des meilleures.

L’endormissement de MonBlond est devenu un combat de chaque soir.

Puis il s’est mis à se réveiller la nuit, avec des terreurs inexpliquées, des hurlements, des jets de sucettes et de doudou Kipu hors du lit…
Là aussi, nous avons essayé diverses méthodes, rien ne marche, hormis notre présence. Sauf que notre présence à ses cotés, à 4 heures du mat, franchement, on rêve d’autre chose.

Nous l’avons pris dans notre lit, mais cette solution, si elle nous apparait comme la bonne lorsqu’il est malade, ne nous semble pas appropriée pour ces réveils là.
Nous avons dormi avec lui dans le canapé, mais cette solution est peu ou prou, identique à la précédente.
Nous avons essayé de le faire dormir sur son matelas posé au sol et non plus dans le lit à barreaux, mais cela revenait au même que de ne pas le coucher.

Actuellement, nous en sommes réduits à dormir sur un matelas à coté de son lit en lui tenant la main au travers des barreaux.
Franchement, cette solution nous semble absolument farfelue mais c’est « la moins pire » que nous ayons testée.

En tout cas, le résultat, c’est que notre vie familiale s’en trouve relativement perturbée.
Roméo rentre tard le soir et je me retrouve seule la semaine à gérer la mise au lit, bataillant jusqu’à pas d’heure avec un enfant au bord du désespoir.
Épuisant.

Et le reste de la semaine, nous avions l’habitude de passer quelques moments ensemble, de mener notre vie de couple, en somme.
Ces moments là n’existent plus, tant nous sommes occupés à essayer d’endormir MonBlond, et lorsque celui-ci arrive à sombrer dans les bras de Morphée, nous nous écroulons dans le lit.

Vous êtes sur, ce modèle là n'est pas disponible??


En gros, nous nous retrouvons dans une situation de jeunes parents venant d’accueillir un nouveau né mais avec un enfant de presque deux ans.
Cela remet en cause beaucoup d’équilibres que nous pensions avoir acquis.
De la fatigue, de l’énervement, de l’incompréhension qui nait du manque de communication…

J’ai le sentiment que l’on m’a volé MonBlond, mon petit ange, et par la même occasion, mon Roméo.
Je pense que c’est un cap à passer, que nous allons trouver ce qui cloche dans l’esprit de MonBlond, afin qu’il puisse retrouver sa sérénité.
Car si j’ai l’air de me plaindre de mon manque de sommeil, et des incidences que cela a sur mon couple, je vous assure que ce qui me fait le plus mal au cœur, c’est de voir mon fils pleurer, être dans une situation angoissante et de ne rien arriver à faire pour le soulager…


Transformation Koala terminée !

22 mars 2012

Lettre à Paulo #1


Salut les mecs !

C’est MonBlond, je viens de piquer le clavier à ma mère pour vous raconter ma trop dure vie de rejeton d’Ernestine.
En fait, ce sont des lettres que j’écris à mon pote Paulo.
Il a presque mon âge, 6 mois de plus, on avait l’habitude trainer ensemble avec quelques autres gonzes, nos parents étaient souvent fourrés ensemble.
Mon papa dit que les parents de Paulo sont trop cools mais ma mère dit que c’est des vrais connards, enfin du moins depuis qu’ils se sont barrés à l’autre bout de la planète.

Ma mère leur donne régulièrement des nouvelles de mon évolution et leur envoie des photos niaiseuses, mais je pense qu’elle est un peut trop centrée sur des détails gnangnan de fille, alors c’est pour ça que j’ai décidé de le faire moi-même, car elle passe parfois au travers d’infos capitales pour les mecs.

Bon, reprenons nos haricots.
Alors ça roule pour toi ?
Moi ça va, à fond les ballons comme d’hab.

Je viens de découvrir un super truc de la mort qui tue, c’est de demander des sachets de thé à ma mère et de les cuisiner dans l’espèce de fausse cuisine en plastoc que le vieux barbu m’a apporté Noël. Ça fait délirer mes parents, je te raconte pas, ma mère arrête pas de me filmer en douce, la pauvre elle croit que je la vois pas !! Mais bon, je continue de faire semblant, ça leur fait un peu plaisir, faut bien qu’ils s’occupent.

Je m’éclate toujours autant dans la flotte, parfois mon père m’amène à la piscine avec d’autres nains mais bon, c’est pas le top, ils sont un peu pétrifiés et je peux pas trop jouer avec eux, leur mères ont peur que je les fasse couler, quelles nazes ces gonzesses.
Je m’entraine pour quand tu va renter car ta mère nous a raconté que t’assurais grave dans la flotte.

La piscine, c’est cool mais bon c’est pas très souvent alors je compense en prenant un bain, il parait que je peux le faire qu’une fois par jour mais j’essaie de feinter pour en prendre plus souvent.
Par contre, j’ai mal du gérer un truc, car avant le bain, ma mère m’oblige à m’assoir sur un espèce de gros bol amélioré et elle m’encourage à pisser dedans.
Franchement, elle s’attend à quoi ? Moi, je suis bien un mec, et je préfère pisser debout, contre la baignoire !!

En fait je crois que cet exercice imposé vient du fait qu’un jour dans le bain, je me suis aperçu que je pouvais faire sortir de l’eau jaune de mon zizi. Ça m’a fait marrer, alors j’ai décidé de boucher mon zizi et de continuer à pousser, et de tout lâcher ensuite !! C’est trop drôle !!! Ma mère a crié à mon père qu’elle croyait que j’étais prêt à devenir « propre », je ne sais pas trop ce que ça veut dire. En tout cas mon père a dit que j’étais un génie, car à 21 mois, j’ai trouvé seul comment faire des boules de ricard.
Tu verras, quand on sera plus des nains, je t’appendrai à en faire et comme ça on pourra asperger les potes dans les vestiaires quand on jouera au foot ou au rugby. Je pense que Craph et Zules seront partant aussi.

Bon, te laisse, je vais faire une sieste car je suis fatigué, j’ai passé la nuit à embêter mes parents, j’essaie de leur faire croire qu’il y a un monstre sous mon lit, pour dormir avec eux. Mon père a craqué cette nuit, sympa, car comme ça j’ai pu dormir avec lui en lui collant mon doudou Kipu dans la tronche tout le reste de la nuit.

Ciao.

MonBlond

21 mars 2012

Bref, j'ai eu un entretien.


J’ai décidé de changer de job. Pour des raisons X et Y, je ne vais pas vous raconter ma vie.
En gros, j’ai réussi à avoir un entretien d’embauche pour un job de la mort qui tue. Oui, celui dont tu n’oses même pas rêver. Super intéressant, pas trop loin de chez moi, bien payé. La grande classe. Parce qu’en général, sur l’ensemble de ces critères, il en manque toujours un.


Bon, dans un premier temps, je suis invitée à passer un entretien préliminaire dans une boite de recrutement. OK, ils veulent vérifier si j’ai pas bidonné mon CV et si je ne suis pas une sociopathe déguisée en jeune femme présentable.
Ok.
Je me pointe à l’entretien, à l’heure, brushinguée, maquillée, tallons et tailleur, histoire de montrer que je suis présentable.
Là, le gentil monsieur me demande de me présenter, de détailler mon expérience professionnelle, etc.
Je m’exécute, il me pose des questions complémentaires, me parle de l’entreprise qui recrute.
Me dit que mon CV est tout à fait pertinent pour les missions demandées.
Parfait.

Puis après des échanges tout à fait cordiaux, me demande d’expliciter ma situation personnelle.
« -Pardon ?
-Ben oui, est ce que vous êtes mariée, la profession de votre conjoint, des enfants, un hamster ?? »

La mon cerveau ne fait qu’un tour. Je vois la question piège. Je n’ai que quelques fractions de secondes pour réfléchir. Si je lui dis l’horrible vérité, ça risque de coincer, si je lui dis qu’il n’a pas le droit de me poser ce genre de questions, ça risque de coincer direct.

Parce que oui, rappelons le, il est interdit de poser à un candidat des questions en dehors de ce qui est en lien avec le poste ouvert. Mais dans l’état des choses, un recruteur n’a pas forcément envie d’embaucher un candidat qui lui répond « je vous rappelle que conformément à la loi 92-1446 du 31 décembre 1992, vous ne pouvez me poser ce genre de questions… »

Après avoir fait turbiner mes neurones, je prends le risque qui coince le moins.
Donc oui, je vis avec Roméo, qui a un métier fort sympathique et nous sommes les heureux propriétaires d’un nain de 20 mois.
Réponse : Ah, oui…
Et puis il embraye sur l’entreprise, l’organigramme, les collègues potentiels, etc.

Puis quelques jours plus tard, je reçois un coup de fil m’invitant à venir rencontrer le staff de l’entreprise.
DRH, chefs de services et tout le toutim.
Mon CV a fait mouche !!! Oh, bonheur, joie et cotillons !!!

Ah, non le 27, c'est pas possible pour la réunion, je suis à New York !

Je me présente confiante à cet entretien, j’ai bossé mes questions professionnelles, la connaissance de l’entreprise, les questions pièges, etc…

L’entretien commence. Le gentil monsieur de la boite de recrutement est présent, il m’avait prévenu qu’il serait là pour « m’accompagner » lors de cet entretien.

Les gens présents me posent des questions sur mon expérience, mes réactions dans certaines situations, mes connaissances dans le domaine de la boite, tout se passe à peu près bien.

Puis on passe à une rubrique plus personnelle.
Ils m’expliquent qu’ils recrutent car le poste était pourvu par une personne qui a démissionné pour suivre son conjoint. Le gentil monsieur répond que je suis en couple avec une personne qui a une activité bien ancrée qui n’est pas délocalisable.
Un bon point pour moi.
Et il ajoute que je suis la maman d’un charmant bambin de 20 mois.

Et là, je vois le visage de la responsable de service se fermer.

« Bon, et bien, je pense que nous avons fait le tour de la question.
Nous vous rappellerons pour vous donner notre réponse. »

La dite réponse fut négative.


Certes, je conçois qu’il y a peut être un candidat qui a été meilleur que moi, plus performant, que ma personnalité ou que ma façon de travailler peut ne pas plaire.
Mais quand j’ai vu le visage de la responsable se fermer, j’ai compris que tout était joué.

Que pouvais-je faire ?
Ne répondre ? Mentir ? Leur rappeler le contexte législatif ?
Déposer un dossier à la HALDE ? Pour ensuite me faire griller dans la profession ? (oui, c’est un tout petit monde, tout se sait très vite).

Cette expérience a été douloureuse pour moi, et j’en ai parlé avec des amis qui n’ont pas pu faire d’autre constats que les miens.
La maternité, ou la féminité dans un sens plus large, est un frein dans le monde professionnel, un « handicap » qui pèse lourdement sur les jeunes femmes qui comme moi pensent qu’il est possible de concilier une vie familiale avec un poste à responsabilité.

Boire ou écrire?


Par ailleurs, une amie qui travaille dans le monde « de l’emploi », et qui mène avec brio une vie familiale (deux magnifiques enfants à 27 ans) et une vie professionnelle en ascension avec un poste de directrice m’a raconté qu’il lui est arrivé une situation similaire.

Elle était plus au fait de ces questions fourbes (j’ai naïvement pensé que comme c’était interdit, personne ne me les poserai), et lorsqu’on lui a demandé si elle avait des enfants, elle leur a rétorqué : « Que voulez vous savoir ? Si je serai disponible le soir pour des réunions ? Si je suis capable de m’investir dans des missions prenantes ? Sachez qu’aujourd’hui je le fait et que je le ferai toujours, ma vie personnelle, quelle qu’elle soit, ne déteint pas sur ma vie professionnelle. »
Et elle a eu le poste.

Voilà, je ne sais pas quoi en penser. J’ai toujours voulu être maman et j’ai poursuivi des études pour travailler dans un domaine professionnel assez prenant. Je connaissais la donne et pour moi elle est claire, si devenais maman, à moi de jongler avec ma vie perso pour poursuivre ma « carrière » dans des conditions normales.
Et de nombreuses mamans pensent la même chose que moi. Surtout quand on a la chance d’être soutenue pour la gestion de la vie familiale, par un super chéri ou par une famille proche, des amis conciliants.

Bref, je crois que j’ai largement dépassé le format des 140 secondes, mais j’en avais gros sur la patate.

12 mars 2012

Au poil !




Il y a quelques temps, un soir, j’ai failli envoyer un texto à Roméo pendant qu’il était au travail « tu sais quoi, j’ai des poils sur les pattes qui font plus de deux centimètres !! »
Et puis je me suis ravisée, en me disant que ce n’était pas très glop comme information, pour notre vie « rapprochée » et pour l’estime qu’il a de moi. Il aurait pu se dire « mais t’as rien d’autres à faire le soir ??? Je ne sais pas moi, retrouver ton épilateur, par exemple. »

En fait, depuis que je suis mère j’ai un problème de taille, (voir la longueur des poils sus mentionnés) je n’arrive plus a aller en institut de beauté. Auparavant, quand je n’avais que ma petite personne à gérer, je dégainais mon agenda et j’appelais mon esthéticienne préférée.
Maintenant, c’est ma vie se résume simplement : soit je suis au travail, soit je suis avec MonBlond.
Et comme Roméo travaille le soir et souvent le samedi, pour les séances d’esthéticienne, ce n’est pas le top.

Donc j’ai mis en route ma petite cervelle pour pallier à ce désagrément plutôt grattant.
Dans un premier temps, j’ai continué à aller chez mon esthéticienne préférée, MonBlond en profitait pour faire une sieste dans son cosy et à faire des sourires aux autres dames qui attendaient.

Puis l’âge de la mobilité est arrivé donc cette option n’était plus envisageable.

y'a des gens qui se font encore plus chier que moi !!!


J’ai cherché des solutions et il s’en est offert plusieurs à moi.

-        -  Continuer à aller chez mon esthéticienne préférée. Moyennant une organisation de fou, entre son agenda très rempli car elle est très appréciée, l’agenda de Roméo pour garder MonBlond et le mien.
Pas facile, mais une fois qu’on y est, c’est le top. Natacha est très pro, travaille vite et bien, a un petit geste commercial de temps en temps, me connais bien et a une conversation très sympa.
Les prix y sont « normaux » pour une épilation dans ce type d’institut (centre ville de MonBled, institut non franchisé) soit 28 euros pour les 1/2 jambes et un maillot classique.
Cependant l’organisation afférente à ce mode d’épilation fait que j’ai peu à peu déserté cet institut, surtout à partir du jour ou j’y suis allé avec MonBlond qui a mâchouillé tous les faux ongles de test de la manucure.

-       -   L’épilation à domicile. Cette option résout les problèmes de garde.
L’esthéticienne qui est venue est très sympa, a eu un bon accueil au fait qu’elle devait travailler avec MonBlond qui virevoltait dans ses pattes ; elle m’a fait mourir de rire quand je l’ai vu sortir de sa mini-cooper une table pliante.
Elle a déplié sa table dans le salon, branché ses pots de cire, déposé des serviettes sur la table, et à fait son travail. Bien fait, mais pas trop rapide, car à un moment MonBlond a voulu vérifier ce qu’il y avait dans les pots. Il a fait « foufou » ce qui veut dire dans son langue, c’est chaud et a collé ses mains sur la nappe et les serviettes. L’esthéticienne a du lui courir après avec du coton imbibé d’huile pour lui retirer la cire. Elle m’a dit qu’elle avait l’habitude de ces incidents, elle s’occupe de beaucoup de mamans comme moi.
Très gentille et très efficace, un agenda beaucoup moins compliqué que celui de mon esthéticienne en ville et une organisation simplifiée pour moi.
Les tarifs sont plus avantageux que dans un institut classique : compter 25 euros pour les 1/2 jambes maillot classique.
Apparemment, aux dires de l’esthéticienne, cette option ravi de nombreuses mamans qui ont comme moi des contraintes de garde d’enfant.

Donc je me suis empressée de le raconter à mes copines mamans, qui ont trouvé cette idée bonne. Cependant, une m’a dit qu’elle habitait dans une ville beaucoup plus importante que moi et qu’il n’y en avait pas, ou du moins pas référencées dans les pages jaunes. C’est vrai que j’habite dans un coin plutôt « rural » et il y a beaucoup de services à domicile, type coiffeuse, esthéticienne, etc. et que ce genre de fonctionnement n’est pas encore très ancré dans les pratiques urbaines.

-       -   Le centre d’épilation.
A coté de mon travail, il y a une centre d’épilation, qui propose des soins sans rendez vous.
Donc, à force de passer devant je me suis dit que vu mes contraintes, ce serait peut être la bonne solution.
J’y vais entre midi et deux, il n’y a pas trop d’attente, le travail est vite fait et bien fait.
Par contre l’accueil y est assez impersonnel, on n’est pas sure de retomber à chaque fois sur la même esthéticienne, donc pas toujours la même qualité ou simplement une personne plus ou moins bavarde.
Par contre, pas de nain entre les pattes donc un moment rien que pour moi, même le temps d’attente à lire des vieux « Elle » ou « Cosmo », pour moi, c’est juste le bonheur.
Question prix, ils sont imbattables. Sans aucun abonnement, les 1/2 jambes maillot sont à 20,5 euros, encore moins si on prend un abonnement mensuel.

Après avoir passé quelques temps en jachère, j’ai trouvé des semblants de solution pour parer à mes problèmes de maman d’origine italienne, enfin juste pour le coté poilu de la question.
J’alterne entre le à domicile et l’institut sans rendez vous entre midi et deux. Comme ça je ne suis plus tentée d’envoyer des texto pouraves à Roméo.

7 mars 2012

Pffff...

Ernestine déprime, elle a cassé sa voiture toute neuve dans un carambolage.
Pas de soucis physique, que du matériel, mais quand même...

5 mars 2012

Petit guide pratique de l’achat d’une armoire


Un jour, notre armoire s’est écroulée. Au bout de 10 ans de bons et loyaux services, et à peu près autant de déménagements, nous ne lui en avons pas voulu.
Et puis, elle n’était pas assortie à notre chambre.
Donc nous avons décidé d’en acquérir une nouvelle.

Pour cela, nous avons déjà fait un tour préliminaire des magasins proposant des meubles. Qui sont très nombreux.
MonBlond sanglé dans sa poussette, nous avons fait le tour des boutiques pour repérer celle qui conviendra le mieux à la chambre, la hauteur de plafond, le volume de fringues à caser dedans, etc .

Notre choix s’est porté sur une enseigne suédoise qui a déjà remporté beaucoup de succès pour l’ameublement de notre logis.

Un vendredi matin, nous partîmes, le cœur rempli d’espoir de notre futur achat, moi, heureuse de mettre une fin aux piles de vêtements entassés à même le sol, Roméo, de prochaine utilisation de sa visseuse.

houuu!! je suis le fantôme du placard...

Etape 1
Arriver au magasin, garer la voiture, entrer dans le magasin.
La commende des pièces composant le meuble (fond d’armoire, aménagement intérieur, tringles, portes, poignées de portes…) se réalise dans le magasin. Tout cela dans un langage incompréhensible. (Roméo, on prend les poignées de porte Kikefluke ou Ergundatur ?)

Etape 2
Traverser le magasin pour aller jusqu’aux caisses.
Et trouver plein de petites choses choupi qui seraient trop bien dans notre intérieur, n’est ce pas Roméo ? Des coussins, des bougies, et puis regarde MonBlond qui s’éclate dans le tunnel du monde des petits avec ses congénères, dis, on lui achète ???

Remplir un sac jaune de conneries indispensables.
Arriver aux caisses, payer (avoir une attaque) et sortir.
Acheter un gâteau à la cannelle pour faire patienter MonBlond.

Etape 3
Aller réserver un camion. Faire la queue avec MonBond qui dévaste tout dans le stand. Et comme nous sommes trop top méga organisés, on a toutes les pièces justificatives bizarroïdes demandées.
Aller chercher le camion.
Démarrer au poil, aller jusqu’au point de retrait des marchandises.
Retirer l’équivalent de quatre palettes de planches (Oui, j’ai beaucoup de fringues, il fallait une grande armoire.) les poser sur un chariot. Forcément le seul qui a la roue qui vrille.
Aller jusqu’à l’appontement, Roméo pousse le charriot en pestant, je le suis avec MonBlond dans la poussette. Qui a fini le gâteau à la cannelle et qui n’est pas très content d’avoir du remonter dans la poussette.

Il pleut

Etape 4
Charger le camion.
P****n qu’elles sont lourdes ces planches de m***e !!!
Et MonBlond qui braille dans la poussette. Qui gesticule tellement que la poussette commence à avancer.
Mettre trois plombes à hisser les différents paquets
Ramener le chariot.

Rentrer seule à la maison. Roméo revient avec le camion.

Etape 5
Retour à la maison.
MonBlond hurle quand je veux l'installer dans le siège auto. Ça fait quand même 3 heures qu’il est dans un siège auto ou dans la poussette, hormis l’épisode de dévastation du stand de location de camion.
Roméo arrive juste après moi, heureusement MonBlond s’est assoupi dans la voiture le temps de rentrer de l’univers suédois.

Nous rassemblons notre courage à deux mains et nous vidons le camion. C’est là que je me rends compte que la marche de l’entrée de la maison est vraiment haute. Et pas pratique.
Ranger les paquets dans la chambre.

Réveil de MonBond. Fin du calvaire. Enfin pour moi.

Pas de bras, pas de chocolat!

Etape 5
Le final.
Roméo doit ramener le camion. Comment fait-on ? Il est midi, MonBlond nous le rappelle.
Pas question de manger en retard, mais la location du camion tourne.
Roméo décide de nous laisser à la maison et de revenir sur les lieux du crime.
Il appelle en chemin des copains afin de se faire ramener. Mais c’est vendredi, les gens travaillent. Il envisage de prendre un bus, un tram, le train et de finir à pied. Fini par joindre un copain dispo. Qui viens le chercher.
Rentre à la maison.
Là je leur propose un repas, et un café, afin de se remettre de leurs émotions.

Etape 6
Le montage de l’armoire.
On décide que chaque jour suffi sa peine, nous remettons à plus tard cette mission hautement dangereuse pour la pérennité d’un couple.

Le samedi soir nous invitons un ami à dîner, à qui nous racontons nos aventures.
Et qui nous affirme être un grand fan du montage d’armoire (sans déconner !! On ne lui connaissait pas ce passe temps !!). Et qui, dimanche matin sonne à notre porte avec sa caisse à outils. Incredible but trou.
Emballez, c’est pesé, il nous monte avec brio l’armoire en moins de deux.

Conclusion :
Aller dans le monde des suédois avec un nain, c’est pas une bonne idée. Surtout en cas d’achat de colis volumineux.
Cultiver ses amitiés, c’est très important. On a tous un talent caché.
Sinon, les gâteaux à la cannelle sont très bons.