Hellocoton

28 août 2012

Les vacances...




Ça fait bien longtemps que je n’ai rien publié pour cause de vacances…


Rien de bien extraordinaire, des vacances en famille, plein de bons moments et de petits riens partagés qui font grandir à vitesse grand V MonBlond…

-          Le plaisir de se retrouver tous les trois après trois semaines loin de notre petit chéri pour cause de pré vacances chez les grand parents alors que nous étions encore au travail,

-          Des petites appréhensions vite levées sur un long trajet en voiture (6 heures !) qui s’est presque bien passé. Sauf pour la voiture qui s’est retrouvée peinte dans des tons de chocolat, suite au Mikados allègrement distribués pour faire patienter MonBlond.

-          Du calme et du temps à consacrer pleinement à MonBlond qui ont largement été bénéfiques sur son comportement : adieu les sempiternelles crises, les couchers compliqués et la course après le temps ! Au final, ce n’est pas nos gosses qui sont impossibles, c’est nous qui leur imposons un rythme impossible ;

-          Les milles et une découvertes faites en vacances :
-          La « mourmi » qui monte le long de son petit doigt plein de chocolat

-          Le spectacle de tous les soirs : aller voir la lune se lever au dessus des montagnes et progresser dans le ciel « OOOh… la nune … Bêêêêlle !! »

-          Aller voir les animaux de la ferme et poursuivre par une dégustation de fromage et de « sississon » sous l’œil bienveillant de la fermière et gêné des parents par les quantités englouties par MonBlond

-          Des promenades dans la montagne : cela faisait une éternité qu’on n’en avait pas fait. MonBlond aime pas trop marcher : trop de cailloux, trop d’herbes folles, mais a adoré regarder le paysage du haut de son porte bébé (« pébébé » dans son langage)

-          Le soleil qui a été clément pendant nos vacances (ni trop, ni trop peu) et qui a donné un joli teint d’abricot doré à la peu habituellement laiteuse de MonBlond

-          Les baignades dans les ruisseaux et les torrents de montagne : la fraicheur n’a pas été un obstacle, et on a été étonnés de le voir se délecter aussi longtemps dans l’eau et de s’inventer plein de jeux 

-          Des orgies de fruits : les pêches et les raisins sont consommés en quantités industrielles !!
On espère que la transition avec l’automne se fera sans heurts…

-          Quelques petites entorses aux principes : des petites séances DVD le soir pour nous permettre de profiter d’un apéro en amoureux ou entre copains. Et oui, c’est aussi nos vacances !!

-          Quelques frayeurs tout de même : on a voulu faire une sortie avec un âne bâté qui portera MonBlond à notre place (pas mal comme principe). Après avoir demandé des renseignements et avoir eu confirmation par les personnes qui organisent ces sorties, que c’est parfaitement compatible avec un enfant de deux ans. En fait, non, ce n’est pas possible. Mais ils ne le savaient pas. L’âne a eu peur d’une branche qui craque et est parti au galop avec MON PRECIEUX sur son dos, qui ne maitrise pas le galop, à deux ans personne n’est parfait. Heureusement Roméo veillait au grain et a pu arracher MonBlond de la selle avant qu’il n’aille s’écraser dans le ravin. Voilà, l’accompagnatrice a voulu rentrer sous terre, elle n’a pas réussi à maitriser sa bestiole que l’on a retrouvé un kilomètre plus loin. Je pense que MonBlond est vacciné des activités équidés pour un bon bout de temps.

-          Par contre, si MonBlond a fait beaucoup de progrès, du point de vue de la sociabilité avec les autres enfants, en particulier ceux de son âge, c’est pas encore gagné. Il continue à mettre des beignes aux autres enfants, et en particulier à sa cousine, qui ne demande rien, la pauvre. Je crois qu’il a peur de se faire voler la vedette, ou alors qu’il a peur des enfants qu’il ne connait pas assez.

-          Au niveau du langage, c’est parti !! Tous les jours, c’est l’apprentissage de nouveau mots et expressions, qui sont bien craquantes avec sa petite voix. Sauf la fois ou il a hurlé dans une église lors d’un mariage un truc qui ressemblait fort à « putain ». Grosse classe, heureusement personne n’a noté, ou alors fait semblant. Ouf !


Voilà, des vacances tranquilles, plein de découvertes pour MonBlond.
Pour nous aussi, on en a profité pour voir plein de copains qui habitent loin et dont on ne peut pas profiter autant qu’on le voudrait. Le fameux « exode » des provinciaux vers des contrées  parisiennes ou alors plus exotiques pour certains….
En tout cas, la rentrée, la reprise pour toute la famille qui se dessine en douceur, avec des batteries rechargées à bloc, avec plein de bons souvenirs en mémoire et plein de projets pour l’avenir !

27 août 2012

La plage avant/après




Avant
Je ne choisissais que les plages océanes, celles avec de belles vagues, pour aller me baigner telle une naïade. Et mater les surfeurs au passage. Celles où, de préférence, tu gravis une dune avant, comme cela, il y a moins de familles avec un gamin bruyant, et la montée muscle mon popotin.
Après
Je choisi une plage à l’abri des courants de l’océan meurtrier, voire une plage de ville abritée par un môle car mon nain chéri ne supporte pas le clapotis des vagues. Voire je m’installe au bord d’un lac marin.

Avant
Sur le sable préalablement aplani, j’installais artistiquement ma serviette sur la quelle je déposais un paréo assorti à mon maillot de bain. Je chassais impitoyablement chaque grain de sable.
Après
Ma serviette sert de point de ralliement à la famille, elle est semie enfouie dans le sable tamisé par mon nain chéri et est incrusté de chocolat fondu (mais QUI a eu l’idée d’amener des petits écoliers à la plage ????). De toute façon, la serviette est moche et autant que personne ne remarque qu’elle n’est absolument pas raccord avec mon maillot de bain.

Avant
Mon sac de plage est un joli panier, léger avec son paréo, la crème solaire qui sent bon le monoï et la petite bouteille d’eau. Et surtout rempli soigneusement de magazines de filles (tests à gogo) et d’un bon bouquin.
Après
Mon sac de plage est un sac ikéa plein à craquer de serviettes, lingettes, couches, jeux divers et variés (surtout de tracteurs et de pistolets à eau) gouter sans chocolat, de litres d’eau et de crème solaire spécial enfant qui sens l’abricot et qui laisse un léger film blanc sur la peau (pas eu le temps d’aller en acheter pour adulte). Mon paréo n’a plus droit de cité dans l’encombrement du su mentionné sac, et de livres encore moins.
L’attirail familial se complète d’un ravisant porte bébé, car marcher dans le sable, c’est fatiguant.


Avant
La plage n’était que luxe, calme et volupté. Le repos, les vacances, quoi
Après
La plage est un sport extrême, avec des sprints, des plaquages, du suspens (mais où est Charlie au mois d’Aout sur la grande plage de Biarritz, essayez, c’est sympa).
Des moments de solitude aussi, comme quand MonBlond saute sur un monsieur entrain de se reposer sur sa serviette en hurlant « PAPA !!! » alors que ce n’est PAS son père. Et recommence 3 fois.

Avant
La baignade est le moment clé du grand plaisir qu’est la plage, où on se délecte des vagues, de marcher dans l’écume, de tester la température puis de se jeter à l’eau…
Après
La baignade finalement, t’oublie, car entre les suées froides que te provoque la vision du shore break reversant ton précieux et la phobie de Sa Majesté du moindre clapotis et des algues, ce doux moment est un rêve qui s’éloigne de toi.
Sauf si t’arrive à refiler la bestiole à son père ou à des amis qui dans un élan de gentillesse te disent : « mais va te baigner, t’inquiète, je le surveille ».
Et là, trop pressée, tu te jette à l’eau comptant sur le bruit des vagues pour assourdir le « MAAAAMAAAAN… REVIENS…. PEUR…. ».

Avant
La plage, en fait c’est plutôt chiant. On y pense souvent, enfermée au bureau et quand on y est, après s’être tartinée de crème, s’être baquée une fois ou deux, avoir une crampe car on ne sait pas dans quelle position lire, ben, on sait plus quoi faire.
Après
Plus le temps de s’ennuyer avec MonBlond. Toujours quelque chose à faire : chasser les mouettes, tamiser tout le sable de la plage, se barrer en douce.

Et puis des fous rires en cascade.
Quand il décider d’aller faire la queue (seul) aux douches de plage, qu’il fini par virer une personne qui prend trop de temps, qu’il fait semblant de se faire le shampoing, qu’il drague la petite fille de la serviette d’à coté.
Quand il se met derrière les maitres nageurs, les deux pieds campés dans le sable et qu’il croise les bras sur la poitrine en scrutant l’eau.
Et aussi des paillettes plein les yeux pour MonBlond devant l’océan, ses petits cris d’excitation quand il comprend où on va, son plaisir à patouiller dans le sable.

Et tant pis pour les vagues, de toute façon c’est dangereux.