Hellocoton

4 octobre 2012

Les fourberies de Mini Chef



Comme je l’ai écrit dans un précédant billet, une préoccupation quotidienne est de préparer à manger et surtout, à l’instar de nombreuses mamans, comment faire manger des légumes à mon fils, deux ans et des poussières, en pleine période du « non ».

Quand j’ai commencé la diversification, je lui ai fait gouter une multitude de légumes, qu’il mangeait de bon gré. Avec l’aide de ma vendeuse de légumes préférée, je lui ai préparé des purées aux gouts les plus improbables : giraumon, panais, crosnes, artichaut, sans oublier les grands classiques, carottes, courgettes…
Je me suis dit, c’est bon, il va aimer de tout, ce petit loulou !

Et puis, un beau matin, enfin plutôt un beau midi…
Plus moyen que MonBlond avale le moindre légume, nous voilà abonnés aux coquillettes/jambon blanc.
Je ne lâche pas le morceau, je le sers systématiquement en légumes, qui refroidissent consciencieusement dans son assiette…

Mais je reste également perplexe sur son comportement : quand je cuisine, il vient systématiquement me voir pour me demander de grignoter un bout de légume cru : les haricots verts, c’est quand même plus sympa cuit que cru !! Mais, non, MonBlond préfère en croquer quelques uns puis les boude dans son assiette.

En voyant qu’il s’intéresse à la préparation, j’ai essayé la technique de sioux de l’associer à la préparation pour qu’il soit plus motivé pour manger.
Rien à faire, impossible de lui faire touiller le moindre plat, ou alors cela dégénère en crise de pleurs quand il se rend compte, que non, on ne peut pas manger TOUS les ingrédients crus, ou alors qu’il faut attendre que le plat cuise.

Donc, j’ai laissé tomber, pas la peine de générer une source de conflit supplémentaire en pleine période d’opposition.

Et puis, hier soir, grosse frayeur.
J’ai préparé des courgettes, il en a gouté un ou deux bâtonnets cru, je les ai mis à cuire dans une poêle, il est retourné jouer dans le salon, je suis sortie de la cuisine en laissant le plat cuire.
Quand je reviens dans la cuisine, Horreur et Putréfaction, MonBlond avait trainé le marchepied du cellier jusque devant le plan de travail, soulevé le couvercle et touillait la tambouille.
A peine dangereux comme situation.
Après m’être retenue de hurler, je suis allée vers lui, je lui ai expliqué qu’il ne fallait pas cuisiner sans l’aide de maman.
Puis je lui ai fait rajouter dans le plat des herbes de Provence et pressé une gousse d’ail dans le presse ail. Puis, on a un peu remué ensemble.
Il est reparti jouer.

Quand on est passé à table, il était impatient, et croyez-moi il a dévoré ses courgettes et je l’ai même resservi !

Hourra ! Trompette et confetti ! Enfin, au moins pour ce repas là !

Pas la peine d’invertir dans des jeux à deux million de dollars, un presse ail à 4,99 euros chez IKEA fera l'affaire

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