Ce week-end, nous avons fêté l’anniversaire de Roméo.
Nous avons invité quelques amis, débouché quelques bonnes bouteilles et gouté plein de fromages.
Une soirée très agréable en somme…
Sauf que.
Nous avons un MonBlond qui adooOore se faufiler dans les failles.
Et là ; il y en a eu une grosse.
On l’a mis au lit vers 21h30, il accepte de se coucher sans ronchonner, la classe.
Là, les dignes parents que nous sommes en profitent pour se servir tranquilou un petit verre de vin, déguster une petite tranchette de fromage et papoter avec des copains (Heu.. papoter, c’est pour moi, Roméo, il se marre avec ses potes).
Les ingrédients d’une soirée parfaite.
Et là catastrophe, MonBlond hurle.
Bon, c’est peut être la musique et les rires qui l’empêchent de dormir. Soit, c’est un soir de fête, on l’autorise à rester avec nous, d’autant qu’il adore faire son show avec les invités qui gagatent avec lui. (Oui, ces amis là n’ont pas encore leur nain personnel, donc on entretien leurs illusions).
Tout à coup, je regarde l’heure : ARRGHHH !! Il est 12h30 !!
Au pieu, MonBlond !! Je le dépose dans son lit et il s’écroule de sommeil.
Le lendemain matin.
8h 30, debout !! Oh, joie !!
Ernestine en mode Tata Konembourg (Florence F., si tu m’entends…), Roméo pas beaucoup mieux. Bon, c’est son anniversaire, comme je suis sympa je le laisse cuver se reposer.
Je m’occupe de MonBlond (« Chéri, tu peux arrêter de taper comme un maboul sur le xylophone ??? ») et de ranger le bazar ambiant.
Vers midi, Roméo émerge, On mange et vers 14h, il file au boulot, MonBlond à la sieste et moi sur le canp’ pour réfléchir. (Terme fréquemment usité en remplacement de : « ronfler et baver devant une série à la con ».)
Réveil vers 18h, nous continuons la journée, Roméo rentre fatigué de sa demi journée de travail, MonBlond prend le bain, repas du soir et c’est là que les ennuis commencent.
MonBlond n’a absolument pas envie de dormir.
Ben oui, 20h30, ça fait que deux heures et demie qu’il est levé de sa sieste monumentale.
Bon, passons, c’est le week-end du n’importe quoi, il n’a qu’a se coucher quand il a sommeil.
22h, il file au lit et après avoir râlé un peu fini par tomber dans les bras de Morphée.
02h : hurlement de chacal.
Roméo accourt, angoisse nocturne, rien à faire, son lit lui fait trop peur pour dormir, jet de sucette pour manifester son mécontentement face à notre envie de le recoucher. Roméo le prend dans notre lit et moi je continue mon sommeil dans le canapé.
03h30 : hurlement de phacochère en rut (oui, ça fait beaucoup de bruit).
Je prends MonBlond en charge. Qui vire et revire. Qui tète à fond sa sucette. Qui me fouette avec son doudou Kipu.
Une heure plus tard, il s’endort affalé sur moi.
7h30, mon réveil sonne, grosse tête de Globulo pour Ernestine et MonBlond se tape une grasse mat’ jusqu'à 11 heures. (Quand Roméo me l’a annoncé, ça a été très dur.)
Puis c’est partit pour une journée nounou-joujou-doudou.
21h, au dodo !
Endormissage rapide. Ok, on maitrise !
Ne jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué.
1h30 : cris d’orfraie.
(En même temps c’est normal qu’il ait peur, vous avez vu le bestiaire qu’il y a sous sont lit ?)
Je tente en vain de le raisonner, il finit dans le lit et Roméo s’exile dans le canapé.
La suite, voir le scénario de la nuit précédente.
La journée est difficile, grognage intempestif, manque d’appétit, même plus la force d’embêter la copine chez la nounou.
Puis, la baby-sitter le récupère jusqu'à ce que je puisse rentre à la maison. Là elle me dit qu’il a roupillé une heure vautré sur elle.
Ce qui me rassure sur la qualité des liens entre la baby-sitter et MonBlond mais qui ne me laisse pas augurer une bonne soirée/nuit.
Couchage retardé par rapport à la sieste susmentionnée.
Bon, il veut peut-être voir son père qui rentre tard ces temps ci. Roméo rentre. Calinous, bisous, etc. Et dodo.
2h30 : cri bestial, Ernestine dort écrasée de fatigue, Roméo se lève d’un pas décidé :
« Non mais c’est pas fini ce cirque ??? Tu dors maintenant, j’suis naze et toi aussi !! »
Fermage de porte.
Couinement de 10 secondes.
Re-dodo.
C’est pas facile d’être une maman et d’avoir un cœur en sucre-guimauve.
Quand il était tout micro, je le consolais au moindre pleur et comme il n’y en pas eu beaucoup, je les ai toujours pris au sérieux.
Mais maintenant, c’est vrai qu’il n’est pas facile de discerner les vrais pleurs (terreur nocturne, maladie, etc.) des moments de comédie. Oui, c’est vachement plus sympa de dormir au creux de sa maman qui chante des chansons et qui gratouille la tête à 4h du mat’.
Pour ce genre de situation, Roméo a un détecteur à mensonges et une volonté beaucoup plus forte que la mienne.
En général, c’est lui qui fini par sévir, moi j’ai du mal à y arriver, mais il me dit que c’est très dur pour lui d’avoir à lui parler de façon « ferme ». Mais ça marche.
Paraît-il que les papas se font moins mener par le bout du nez…
En tous cas, c’est beaucoup de questions, mais à la prochaine soirée à la maison, on essaiera de faire un peu moins de bruit…
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