Je ne sais pas vous, mais moi, c’est une question que je me
pose au moins deux fois par jour.
Par périodes, je manque cruellement d’inspiration, et c’est
la croix et la bannière pour trouver des idées de plats.
D’autant plus qu’il faut que ces plats soit équilibrés, avec
des légumes, rapides à faire (rapport que je travaille) et pas trop compliqués
d’exécution (rapport à mon niveau limité en cuisine).
Pour trouver de l’inspiration, il existe tout plein de
sources :
Internet, et ses multiples sites dédiés, des blogs
culinaires en tout genre. Mais le principal défaut, c’est qu’il existe mille et
une variantes de la même recette, et que c’est parfois un peu compliqué de s’y
retrouver.
Je me souviens m’être lancé dans une recette de gnocchi maison, à me
retrouver empêtrée dans des kilos de pate, car j’avais eu la bonne idée de me
dire : tiens, j’ai plein de recettes différentes, je vais les synthétiser,
faire une moyenne, la vérité doit bien se trouver entre les deux.
Pour les livres de recettes, je me trouve souvent confrontée
à un problème : bien que les recettes paraissent alléchantes et faciles à
réaliser, il me manque TOUJOURS un ingrédient à la con introuvable dans mes
placards, voir même au supermarché du coin, et sans le quel la recette n’a plus
de sens.
Ou un ustensile bizarroïde. Que je n’ai forcément pas dans
mes placards, pourtant déjà bien garnis.
Et si les idées présentées me paraissent très bonnes, je les
trouve trop sophistiquées pour des repas de tous les jours.
Si j’aime beaucoup manger, c’est aussi vrai que je ne suis
pas une grande cuisinière et que je ne maitrise pas les recettes de base.
Une fois, j’ai « oublié » de mettre la sauce dans
un plat, résultat, une cocotte cramée sur 3 centimètres.
Alors, du coup je téléphone assez souvent à Mamamie pour lui
demander confirmation d’un temps de cuisson, ou d’une liste d’ingrédients.
Et puis, il y a quelques temps, Mamamie m’a offert un livre,
une réédition de celui qu’elle avait eu quand elle s’est « installée ».
« Recettes faciles » de Françoise Bernard.
Je me souviens quand j’étais petite, de ce gros livre de
cuisine, dans lequel on choisissait des plats, on suivait scrupuleusement la
recette à la lettre, on mettait à cuire… et on dégustait !
C’est aussi avec ce livre que, ado, j’ai réalisé mon premier
plat un peu plus élaboré de les traditionnelles pates/jambon blanc : c’était
un osso bucco. J’ai relu la recette dans mon exemplaire, et je souris de voir à
quel point j’avais trouvé ça compliqué !!
L’exemplaire de Mamamie est aujourd’hui tout taché et corné,
les pages s’envolent, il est en fin de vie.
Le mien est tout neuf, il n’y a pas encore beaucoup de
marques pages, mais je m’en sers déjà beaucoup plus que tout mes autres livres
de recettes : vérifier la température du four et le temps de cuisson pour
un rôti, pêcher une idée d’accompagnement pour une viande, agrémenter une
salade…
C’est un livre qui fait un peu traditionnel, il lui manque les
paillettes et le glamour des livres de
recettes actuels, et quand on le feuillette on s’imagine très bien la jeune
femme des années 60 qui rentre chez elle le soir après sa journée de travail et
qui prépare un petit plat….
Mais du coup, ce coté rétro me plait bien, comme ça j’ai pu
trouver mes madeleines de Proust : un dimanche après midi, j’ai fais du
pain perdu : simple, rapide, avec des ingrédients qu’on a forcément chez
soi et régal assuré pour toute la famille !
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| Miam ! |
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