Comme je l’ai écrit dans un précédant billet, une préoccupation
quotidienne est de préparer à manger et surtout, à l’instar de nombreuses
mamans, comment faire manger des légumes à mon fils, deux ans et des poussières,
en pleine période du « non ».
Quand j’ai commencé la diversification, je lui ai fait
gouter une multitude de légumes, qu’il mangeait de bon gré. Avec l’aide de ma
vendeuse de légumes préférée, je lui ai préparé des purées aux gouts les plus
improbables : giraumon, panais, crosnes, artichaut, sans oublier les grands
classiques, carottes, courgettes…
Je me suis dit, c’est bon, il va aimer de tout, ce petit
loulou !
Et puis, un beau matin, enfin plutôt un beau midi…
Plus moyen que MonBlond avale le moindre légume, nous voilà
abonnés aux coquillettes/jambon blanc.
Je ne lâche pas le morceau, je le sers systématiquement en
légumes, qui refroidissent consciencieusement dans son assiette…
Mais je reste également perplexe sur son comportement :
quand je cuisine, il vient systématiquement me voir pour me demander de grignoter
un bout de légume cru : les haricots verts, c’est quand même plus sympa
cuit que cru !! Mais, non, MonBlond préfère en croquer quelques uns puis
les boude dans son assiette.
En voyant qu’il s’intéresse à la préparation, j’ai essayé la
technique de sioux de l’associer à la préparation pour qu’il soit plus motivé
pour manger.
Rien à faire, impossible de lui faire touiller le moindre
plat, ou alors cela dégénère en crise de pleurs quand il se rend compte, que
non, on ne peut pas manger TOUS les ingrédients crus, ou alors qu’il faut
attendre que le plat cuise.
Donc, j’ai laissé tomber, pas la peine de générer une source
de conflit supplémentaire en pleine période d’opposition.
Et puis, hier soir, grosse frayeur.
J’ai préparé des courgettes, il en a gouté un ou deux bâtonnets
cru, je les ai mis à cuire dans une poêle, il est retourné jouer dans le salon,
je suis sortie de la cuisine en laissant le plat cuire.
Quand je reviens dans la cuisine, Horreur et Putréfaction,
MonBlond avait trainé le marchepied du cellier jusque devant le plan de
travail, soulevé le couvercle et touillait la tambouille.
A peine dangereux comme situation.
Après m’être retenue de hurler, je suis allée vers lui, je
lui ai expliqué qu’il ne fallait pas cuisiner sans l’aide de maman.
Puis je lui ai fait rajouter dans le plat des herbes de Provence
et pressé une gousse d’ail dans le presse ail. Puis, on a un peu remué
ensemble.
Il est reparti jouer.
Quand on est passé à table, il était impatient, et croyez-moi
il a dévoré ses courgettes et je l’ai même resservi !
Hourra ! Trompette et confetti ! Enfin, au moins
pour ce repas là !
Pas la peine d’invertir dans des jeux à deux million de dollars, un presse ail à 4,99 euros chez IKEA fera l'affaire |
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