Hellocoton

13 février 2013

J'ai été taguée...

Rah zut! Mais qui a crabouillé mon joli blog?

Non, c'est une blague !

Je répond avec plaisir aux questions de PAVOCA que vous pouvez aller visiter ici

1- Ta saison préférée ?


L'automne, surement car chez moi, c'est l'été indien, il fait encore beau, les copains rentrent de vacances, il ne fait plus trop chaud, c'est les vendanges, on peut aller à la plage sans les touristes...

2- Plutôt verre à moitié vide ou verre à moitié plein ?

A moitié vide, je suis une incurable pessimiste... Mais qui prend la vie comme elle vient!

3- Comment as-tu rencontré ton compagnon ?

Le plus classiquement du monde : à un mariage ! On était placé à coté, on a parlé, il m'a invité à danser puis plus tard, il a demandé mon numéro à une connaissance commune pour m'inviter et de fil en aiguille...

4- Les vacances : à la mer ou à la montagne ?

A la montagne ! La mer, c'est chez ma mère ou ma copine, donc c'est bien mieux que des vacances...

5- Ton blog, pour toi c'est...

C'est ma petite bulle de respiration rien qu'a moi. Personne n'est au courent sauf mes deux Cop's.

6- Ton pire souvenir ?

Où là,là... y'en a malheureusement plein... Quand mon père est mort et que j'avais 10 ans... J'ai passé plusieurs mois dans le coton, à ne pas réellement savoir ce que je faisais. Aujourd'hui, c'est encore difficile, avec MonBlond, l'autre jour ça m'a arraché le cœur de voir un grand père tenir son petit fils à la terrasse d'un café.

7- Vanille ou Chocolat ?

Vanille !! de Mayotte, s'il vous plait, fraichement rapportée par des copains qui vivaient là bas !

8- Quel était ton dessin animé préféré quand tu étais petite ?

Robin des Bois, qui vole les riches pour donner aux pauvres... Et puis la scène d'amoureux avec Belle Marianne près du lac.... Je suis rien qu'une fille...

9- Le film qui t'a fait le plus pleurer ?

Out of Africa, avec Meril Strip ! Les grands espaces, la belle histoire d'amour... Par contre je vous recommande pas dutout le livre éponyme !

10- Ta plus grande qualité selon ton chéri ?

Ma force de caractère, très grande force même si c'est pour lui épuisant au quotidien...


11- Un souhait pour 2013 ?

Passer une très belle année avec Roméo et MonBlond, ainsi que tous ceux qui nous accompagnent !

6 février 2013

Quand la nature se déchaine... tempête à Socoa (St Jean de Luz)

Je n'ai pas pour habitude de publier des photos perso, amis suite à l'article de l'heure d'été que vous pouvez voir ICI, j'ai décidé d'en publier une, prise par  un ami fou de l'océan et de la cote basque...


 Coup de vent à Socoa, dans la baie de Saint Jean de Luz, par LePoulet

5 février 2013

Galerie de portraits (mode pipelette ON)







Je vais au yoga depuis maintenant 3 ans, et j’apprécie tout particulièrement ce moment.

C’est mon sas de décompression de la semaine, l’activité que je fait QUE pour MOI.



Malgré toutes ces années, je n’ai pas créée de lien particulier avec les élèves qui suivent le même cours que moi. Si la plupart des personnes sont des habituées, et bien que je commence à en faire partie, pas facile de lier connaissance dans une pratique sportive plutôt individuelle (mais pas individualiste pour autant !!).

Donc, j’observe beaucoup.

Et ce qui me fait rire, c’est qu’il y a des petits groupes.

Certains qui se maintiennent dans le temps,

D’autres qui se créent,

Et puis, les personnes correspondent toujours à des profils, même si ces personnes se succèdent mais se ressemblent.



Les vieux de la vieille.

Pas de moyenne d’âge précise, mais ce sont des pratiquants qui sont là depuis le début de l’asso.

Un peu Baba-cool sur les bords, trahis par de petites touches hindouhisantes dans leur tenue ou dans leurs accessoires.

Ils se nourrissent avec soin, prenant en compte l’équilibre global de leur corps et de leur esprit, ne jurant que par les graines germées, la nourriture provenant d’obscures exploitations maraichères et s’hydratant avec du Yogi thé.

Les accessoires dévoués à la pratique du yoga ne sont pas forcément spécialisés mais ont une grande importance à leurs yeux car ils sont les témoins de leur expérience de Yogi. Qui, un tapis rapporté d’un voyage, qui, une tenue portée au dernier congrès, qui, un cousin précieusement cousu et brodé par leurs soins.

Ils se connaissent et se reconnaissent grâce à des accolades entre les membres de cette tribu. Ils participent aux séminaires de méditation, afin de parfaire leur pratique.

Je ne fais pas partie de ce groupe, car ne pratiquant pas cette discipline avec assez d’assiduité et de conviction. Mais, ils m’accueillent avec bienveillance aux séances et lorsque nous nous croisons en ville, nous échangeons un bonjour avec un regard de connivence.

"Saaaaaaaaaaaaaaaaat Nam"






L’exécutive women en quête d’harmonie.

Stressée, mise à mal par la folle vie active qui est le lot de bien des femmes, elle a décidé de reprendre sa vie en main et de s’accorder une activité bienfaisante, comme indiqué dans les résultats du quizz qu’elle a fait dans le dernier ELLE: « quelle nouvelle activité en 2013 pour vous ».

Elle s’engage à fond dans cette nouvelle activité (comme dans tout le reste d’ailleurs), tirant le meilleur de chaque séance.

Il est facile de la reconnaitre, elle arrive en retard, car la dernière réunion a un peu trainé, et elle troque vite fait dans le vestiaire son tailleur contre une confortable tenue de yoga signée Stella Mc Cartney pour une marque de sport réputée. Elle se l’est offerte suite à une séance de shopping intense avec les primes de son job.

Parfois, elle ne peut pas venir aux séances, car elle est en déplacement à l’autre bout du monde, ou son employeur la retient contre son gré pour élaborer un plan d’action pour sauver le monde en trois étapes.

La pratique de cette executive women ne dure généralement qu’une saison, jusqu’a ce que son magazine préféré ou sa BFF lui parle d’une nouvelle pratique qui lui permettra d’harmoniser sa vie professionnelle, personnelle et spirituelle en moins de 55 minutes.

"Il faut que je rajoute de dentifrice "brigth" sur la liste de courses."




Le couple bobo

Ils viennent en couple. Ils ont achetés des tenues assorties. Ils sont la version yogi de chouchou et loulou. Ils s’inscrivent en septembre, sans doute suite à leur point sur leur couple réalisé lors des vacances d’été. Ils souhaitent redonner une profondeur spirituelle à leur couple. Ils se placent au premier rang et suivent à la lettre les conseils.

Au bout de trois séances, ils ont acheté tout le matériel, en double. Un tapis en coton bio avec sangle de portage. Un coussin rebrodé en poil de yack du Tibet.

Et généralement, ils repartent, main dans la main, dans une grosse berline allemande garée à cheval sur le trottoir juste en face de la salle de cours, parfois même sur la place handicapée.

Bien souvent ce couple ne vient que le premier trimestre, car ensuite, leur fréquentation deviendra plus  épisodique, car, sur l’hiver, ils partent en week-end au ski, puis au printemps, ils seront invités à des régates sur le Bassin (pas besoin de préciser lequel, c’est over évident).

En violet pour Chouchou et en vert pour Loulou




La femme enceinte

Les vertus de la pratique du yoga ne sont plus à prouver pour une grossesse, des femmes enceintes fréquentent régulièrement le cours. Elles apprennent à se détendre et à écouter leur corps, à solliciter chaque membre en douceur et surtout comment faire travailler leur périnée (le quoi??).

Elles viennent comme elles sont, enceintes dans des vêtements de femme enceinte (confortables, quoi). Elles n’investissent dans rien, car le club fournit tout ce qu’il faut. Et puis elles savent bien que dans quelques mois, elles ne viendront plus, une fois que le précieux sera démoulé, et qu’elles n’auront plus de temps pour elles, entre deux tétées, plongées jusqu’au cou dans les couches (lavables ou pas).

La connasse, elle a même pas de vergetures.




La sportive reconvertie

Après avoir essayée tous les sports communément admis ou pratiqués dans le secteur, elle s’est tournée vers le Yoga, qui permet de combiner à la fois une saine activité respectueuse de son corps et une détente de l’esprit, vu que de toute façon, ses ligaments croisés sont foutus.

Elle vient en tenue de sport, un jogging et un tee-shirt décath’, en gros. Elle a éventuellement sa petite couverture polaire perso pour la méditation. Et son tapis de sol récupéré de ses précédents cours de stretching.

Généralement, elle se déplace en groupe, avec ses copines ou ses collègues de boulot, et profite de l’occase pour papoter avec elles, et échanger des potins sur leurs amis/collègues respectifs.

C’est une pratique à laquelle elle n’aurait pas pensé de prime abord, mais qui au final lui plait bien. Avec le temps, cette pratiquante finira par glisser dans la première catégorie.







Et moi, dans ces portraits, qui suis-je ?

Surement un peu de tous…

1 février 2013

C'est de la tarte !

Encore une fois, parler de cuisine. Ceux qui me connaissent savent que je ne cuisine pas des plats époustouflants, et que je suis plus portée sur la cuisine du quotidien, vite fait bien fait. Rien d’extraordinaire, par contre je veille à avoir de bons ingrédients et je refuse d'employer des raccourcis "tout faits". Je suis pour les légumes achetés à ma légumière du marché, pas forcements bio mais cultivés avec amour en agriculture raisonnée et je suis contre la salade de lentilles toute prête emballée dans une bol en plastique avec un sur-emballage cartonné, estampillé AB.
La première chose que j'ai arrête d'acheter en tout prêt, c'est la pâte brisée prête à dérouler. C'était au début de la controverse de l'huile de palme : mauvais pour la santé de ceux qui l'ingurgite et surtout pour l'environnement et les populations des zones tropicales.

J'ai commencé par la pâte à tarte car j'en fait très souvent,  autant en salé que sucré.
Après quelques tâtonnements, j'ai "mis au point" cette recette. Elle est très rapide à faire et franchement, une fois qu'on a pris le coup de main, ça prend 5 minutes de faire la pâte et de l’étaler. Et même avec un gosse dans les pattes, je trouve toujours le temps de la faire. Et en fait, surtout avec un gosse ! Quand je vois son plaisir à venir me chiper de la pâte crue ou encore déguster sa part de tarte croustillante et dorée, je me dis que ce serait dommage d’arrêter!

60 gramme de beurre à faire fondre au micro ondes (environ une petite minute)
130 grammes de farine BIO (T55) + une poignée pour fariner le rouleau à pâtisserie et le plan de travail
1/2 verre à moutarde d'eau

Mélanger la farine et le beurre puis ajouter l'eau petit à petit jusqu’à ce que la pâte forme une boule souple.
Si elle colle, vous avez mis trop d'eau, ajoutez un peu de farine.
Étaler la pâte.
Au départ je me mettais sur du papier sulfurisé sur lequel j'avais dessiné le contour de mon moule au crayon à papier pour connaitre les dimensions de pâte à obtenir.
Déposer la tarte dans un moule en porcelaine, grès (... mais pas de téflon!! Ce n'est que du vil plastique cancérigène!), piquez la pâte.
Déposez votre appareil dedans
Mettre au four préalablement préchauffé à 190° environ 20/30 minutes, en fonction de la recette.

Des variantes en fonction de la garniture...
Pour une recette à la bretonne, je mets 100 g de farine de blé et 30g de farine de sarrasin. 
Pour une recette campagnarde,  je met 100g de farine de blé et 30g de farine de maïs : mais attention, la farine de maïs n'est PAS de la Maïzéna.

la base de la tarte salée(ou appareil)
3 œufs
deux verres de lait
20 cl de crème liquide
des dés de jambon
du fromage râpé


Ma folie du moment
La touche de Roméo, c'est de rajouter une énoOorme cuillère à soupe de moutarde en  grain
La touche d'Ernestine, c'est de rajouter une bonne dose de sauce basque SAKARI douce (à base de piment d'Espelette) qui donne une belle couleur orangée et un petit gout épicé et parfumé à la tarte.

 http://www.petricorena.com/fr/rayons/sauce_basque_sakari/sauce_basque_sakari_douce_25_cl.html


Si vous n'avez pas de rouleau à pâtisserie, utilisez une bouteille de vin vide dont vous aurez enlevé l'étiquette
Pour cet usage, une bouteille bordelaise sera plus pratique qu'une bouteille bourguignonne, vous pouvez également déguster son contenu lors du repas.

Bon appétit !

31 janvier 2013

Foutue pilule...







La pilule contraceptive défraie la chronique ces temps ci.

Moi, personnellement, je l’ai laissé tomber en 2007…. Trop d’inconvénients, pas du tout adaptée à ma tête de linotte… Et puis je cherche toujours les puces, le pourquoi du comment, du coup cette méthode contraceptive m’a vite montré ces limites…



Les limites, pour moi personnellement, à voir en fonction de chacune :

-     Il faut la prendre régulièrement, donc être rigoureuse (pour ça, je repasserai…)

-           Je ne suis pas un poulet aux hormones (et j’aime Jean Ferrat)

-           J’aime pas du tout la baisse de libido qui va avec la prise de la pilule

-            Les effets secondaires ne sont pas négligeables (confer, l’actu)

-           C’est cher

-       Et finalement, pourquoi se contraindre à cette méthode alors qu’il en existe une dizaine de  valables ???

Je vous invite à aller voir ce site, qui informe sur tous les dispositifs contraceptifs existants, et qui vous permet de faire le point en fonction de votre situation.




Car une bonne contraception, c’est celle qui VOUS convient à vous, en fonction de votre mode de vie et de votre idéologie. Celle qui va à votre meilleure amie n’est peut être pas valable pour vous.



Dans un premier temps, il faut faire un point sincère sur ce qu’on a envie et ce dont on est capable. Par exemple, moi, je ne suis pas capable de prendre un comprimé quotidiennement de façon sérieuse et je ne veux pas tomber enceinte.



Dans un second temps, il faut connaitre son corps. Je m’aperçois qu’il y a beaucoup de filles qui ne connaissent pas leurs corps, leur cycle et comment tout cela fonctionne, qu’est ce qu’une contraception hormonale, mécanique, que faire en cas de dérapage/ratage, si je veux un bébé comment ça fonctionne, etc. On a toutes eu des cours d’éducation sexuelle au collège, mais il a été fait ou suivi avec plus ou moins de sérieux, et si par malheur on n’a pas un métier médical/paramédical, toutes ces questions relèvent de l’insondable et soulèvent beaucoup d’incompréhension.



Pour ma part, je ne suis pas « de la partie » mais j’ai la chance d’avoir une mère, des tantes, des cousines, des amies, qui sont infirmières, puéricultrices ou pharmaciennes, et qui sont très engagées dans ce qui concerne la contraception et le rapport à son corps. J’ai toujours pu parler sans tabou de ces questions.

Quand ma mère a « capté » que j’avais une vie sexuelle, elle m’a dit que j’étais en âge d’aller faire une consultation annuelle chez un gynéco, elle m’a proposé d’aller voir le sien, un autre ou d’aller au planning familial ; et le cas échéant, de me payer la contraception de mon choix.

Ce contexte a grandement facilité mon entrée dans la vie d’adulte, et si j’ai sans doute fait les même « gaffes » que toutes les ados, elles n’ont pas eu de conséquences négatives. Une capote qui craque, ca arrive à tout le monde, mais toutes les filles ne se permettent pas de le dire et n’ont pas forcément une mère psychologiquement disponible pour l’emmener aux urgences de l’hôpital un dimanche soir pour prendre la pilule du lendemain.



Toute cette histoire pour en venir à mes expériences de contraception.

Donc, la pilule, qui ne me convient pas, mais qui est proposée de manière quasi systématique à toutes les jeunes filles.

J’ai essayé l’implant pendant plus d’un an. C’est une solution « bâtarde » à mon sens, car je ne voulais plus de la pilule et ma gynéco de l’époque a refusé de me poser un stérilet (nullipare, stérilisation, horreur et putréfaction, et tout et tout).

J’ai eu des saignements continus tout le temps que je l’ai gardé, pas vraiment des règles mais suffisamment pour avoir une sensation de gêne tout le temps. Il parait que cela dépend des femmes, certaines n’ont plus leurs règles, d’autres, de temps en temps et très diminuées.

La pose et le retrait se font dans un cabinet médical ou à l’hôpital en gynécologie, par un médecin ou une sage femme qui aura reçu une formation adéquate pour bien le poser. Par exemple ma gynéco ne le faisait pas, elle m’a renvoyé vers un confrère obstétricien. La pose/dépose se fait à l’aide d’un pistolet stérile et ne fait pas vraiment mal. Les médecins proposent de mettre une crème anesthésiante un peu avant pour diminuer la sensation, mais moi comme je suis un boulet, je ne l’avais pas mis au bon endroit et le médecin l’a fait « à blanc » et franchement, ca fait pas mal. Idem pour le retrait, il ne me reste qu’une petite cicatrice au creux du bras.

Avec cette méthode, il n’y a quasiment aucun risque de tomber enceinte.

Lorsque j’ai désiré un enfant, j’ai pris rendez-vous, et en deux minutes, l’implant était retiré, et j’e suis tombée enceinte très rapidement.

Au niveau du cout : 106 euros, pris en charge par la sécu à la hauteur de 65%, le reste pouvant être pris en charge par la mutuelle santé, soit rien pour votre poche.

La durée : 3 ans

Les inconvénients (selon moi) : c’est des hormones, sous une autre forme…



Puis, après ma grossesse et un court passage vers la case pilule, j’ai demandé un DIU, stérilet de son petit nom, et joie et bonheur, il m’a été accordé.

Et là, c’est la …liberté !

J’ai un stérilet hormonal, le cuivre m’a été déconseillé (plus de saignements : cette perspective m’a fait un peu peur, bien que j’étais assez attiré par cette méthode car elle est entièrement naturelle.)

Avantage incontestable : plus de règles pour moi, et globalement, largement diminuées pour la majorité des femmes. Ce qui est un avantage pour moi peut se révéler être une angoisse pour d’autres, qui ne supportent pas de ne pas « les voir débarquer».

Une libido « normale » et non plus bridée par la pilule.

Ne plus penser à rien. Enfin, si, une visite chez une gynéco pour la révision annuelle. Pour d’autres, c’est y penser tout le temps, car cela peut se révéler être stressant de savoir que l’on a un corps étranger en soi.

Une action limitée des hormones par rapport à la pilule, mais pas optimale non plus par rapport au stérilet cuivre.

Une efficacité prouvée contre les grossesses surprises.

Le coût : environ 125 euros, remboursés à 65% par la sécu, le reste à charge pouvant être pris en compte par la mutuelle santé.




Les idées reçues sur le « stérilet »


OUI, on peut ne pas avoir eu d’enfant et avoir un stérilet. Il existe des modèles « courts » pour les nullipares, et il n’y a pas de contre indications réelle entre la pose d’un stérilet et le fait de ne pas avoir été enceinte.

Les médecins qui prétendent cela sont, soit mal informés, soit, contre le principe du stérilet. Je vous conseille de fuir un tel médecin et d’aller en consulter un autre, voire une sage-femme orthogéniste, qui, en plus d’une prise en charge globale et humaine de votre contraception, se fera un plaisir de vous poser un stérilet.




NON, ça fait pas mal quand on le pose. Si c’est bien fait. D’accord, ce n’est pas un moment agréable, on se fait ouvrir le col de l’utérus tout de même. Mais si vous êtes suivie par un soignant qui prend en charge la douleur (et c’est leur rôle, non ?) on vous administrera un médicament qui aide à l’ouverture du col, et combiné avec du Spasfon, ce n’est pas plus douloureux que d’avoir des « grosses » règles. Deux à trois jours d’inconfort pour 5 années de contraception, le jeu en vaut la chandelle ??

NON, ça ne rend pas stérile. Ce surnom injuste de stérilet vient de son nom complet Dispositif Intra Utérin Stérile. Cela veut juste dire qu'on vous met quelque chose qui a été préalablement stérilisé dans le corps.


OUI, il y a quand même des inconvénients. Les plus fréquemment observés sont la prise de poids et de l’acné. Mais ils sont quand même moindres que ceux de la pilule.





Et ce que je voulais ajouter par rapport à cette crise de la pilule, c’est que ce n’est pas parce qu’on vient de « découvrir » les désavantages de la pilule qu’il faut tout de suite la jeter aux orties. Elle convient à beaucoup de femmes, mais il faut que sa prescription soit précédée d’un examen et d’un questionnaire approfondi sur l’histoire médicale de la personne et sur son mode de vie.

Et si vous souhaitez la laisser tomber pour une autre méthode, enchainez par ce que vous voulez, mais ne restez pas sans aucune contraception (ou des méthodes foireuses : l’IVG n’est pas une méthode contraceptive…) car si la maternité est, à mon sens, une merveilleuse aventure, elle ne l’est que si elle est choisie.

"La maternité heureuse", ou le premier nom du planning familial.

29 janvier 2013

Mots d'enfants by MonBlond

MonBlond et Ernestine se promènent dans la campagne, pour aller voir les poules. Malheureusement, la nuit tombe et les poules ont été rentrées.

MonBlond : "Oh, non, pas les poules..."

Ernestine : "Et oui, c'est la nuit, elles sont parties faire dodo"

MonBlond : "La nuit noire ? "

Ernestine : "Oui, mon chéri, quand la nuit tombe, les poules vont faire dodo"

Regard circonspect de MonBlond, qui ajoute :
"Les poules fond dodo avec leur tutu ?"

(la tutu, chez nous, c'est la turbulette ou la douillette)




24 janvier 2013

Et je le pose où mon bébé ?





qui a envie de croquer ?












Il y a peu, j’ai eu la joie d’apprendre qu’un couple d’amis allait avoir un bébé.

Passé l’euphorie du moment, et au fur et à mesure que son ventre s’arrondit, ma copine se dit : « oh mon dieu, mais comment savoir ce qu’il faut pour un bébé ? »

C’est vrai que ce n’est pas facile de s’y retrouver, entre les publicités agressives des magasins spécialisés, les conseils des parents et ceux des amis.

Donc, je réalise un résumé de ce qui me parait, à mon sens bien sûr, indispensable, et de quelques critères de choix en fonction du mode de vie des futurs parents.




Les incontournables :


La poussette : pour moi le critère principal de sélection, c’est la taille du coffre de la plus petite voiture du couple. Si vous êtes équipé d’une grande familiale, lâchez vous, il y a du très confortable (et du très cher !). Mais sinon, c’est important de vérifier l’encombrement de la poussette : le coffre mais aussi la place disponible dans la maison, en fonction des possibilités de stockage.

Moi, je sais que je cherchais une petite poussette maniable, mais comme j’ai été tentée par les publicités, j’ai acheté un trio. Il s’est révélé être très pratique au départ, mais une fois que MonBlond ne rentrait plus dans le cosy, j’ai regretté de ne pas avoir acheté une bonne poussette cane sur la quelle on peut adapter un cosy.



Le siège auto : c’est pour moi l’article qui mérite de casser la tirelire. J’ai choisi un modèle 0+/1 chez grande marque. Achat qui bien sur, doit être multiplié par le nombre de voitures qui vont transporter fréquemment votre précieux…

Mamamie a souhaité elle aussi s’équiper, car je vais la voir en train, et elle a choisi un modèle 1/2/3, car au début MonBlond était dans son cosy puis, une fois plus grand, c’est un modèle « qui dure », même si pour les plus jeunes, il peut s’avérer un peu inconfortable pour les longs trajets.



L’écharpe de portage : si vous êtes des accros des  balades en forets, sur la plage ou dans les petits chemins, cet accessoire est indispensable ! Et encore plus si vous choisissez d’être « maternante » ou encore si votre rejeton souffre de coliques….

Il y a des modèles pour tous les gouts, du plus traditionnel au plus sophistiqué, mais en le choisissant, il faut garder à l’esprit un principe : le système de portage doit être physiologique, c'est-à-dire  qu’une fois le bébé positionné, il doit avoir le dos arrondi, la tête dans l’axe du corps et les hanches en flexion-abduction (ou position de la grenouille).

Donc oubliez les modèles « européens » où les jambes du bébé pendouillent et où tout le poids de son corps repose sur ses parties génitales.

Si vous voulez plus de détails, Maman psychomot’ en parle très bien : http://journalpsychomotricienne.fr/index.php/portage



Le lit : peut être un berceau au départ et surement un lit profond à barreau par la suite. Là aussi, une multitude de modèles existe, du moins cher au plus cher. Nous avons choisi un modèle en pin non traité et non verni, afin que les méchants petits solvants volatiles de la peinture ne viennent pas perturber le développement du système respiratoire et endocrinien de mon précieux.

Si le montant du lit est laissé à l’appréciation de votre sens de la déco, le matelas doit être choisi avec soin : exactement de la même taille que le lit, ni trop ferme ni trop moelleux.



Un peu moins indispensable, mais pas mal quand même :



Le mixeur/cuiseur/vapeur : là l’utilité n’est pas la même pour tous, en fonction des convictions personnelles. Certains parents trouvent que les petits pots, c’est bien, et ils ont raison, il y a tout ce qu’il faut dedans, ou encore qu’on peut bien se débrouiller avec une casserole et un mixer.

Je suis une inconditionnelle de cet accessoire, car je suis feignante (rapport à la casserole et au mixer) et chiante (par rapport aux petits pots). Il a tourné non stop pendant les 9 mois où MonBlond a mangé des purées et des compotes. J’adore l’idée de jeter quelques dés de légumes ou de fruits et de créer des purées originales pour mon nain. En tout cas, je l’ai trouvé très économique (les petits pots, c’est cher) écologique (vive le bio) et pratique (et hop, le bol au lave vaisselle).



Le tapis d’éveil : pour poser bébé quand il n’est pas porté ; le tapis peut être aisément remplacé par une couverture avec quelque jouets. Ce qui est intéressant, c’est que le bébé puisse évoluer sur son tapis et développer sa motricité, en lui apprenant, en fonction de son âge à se retourner, à ramper, s’assoir… sur un espace qui lui est dédié. Chez nous le transat a juste servi aux araignées, tellement que j’ai trouvé pratique le tapis de sol.





Et l’occasion, dans tout ca ?

Ben, ça dépend ! Il y a beaucoup de choses que l’on a récupérées ou achetées sur des vides poussettes : la baignoire en plastique, le plan à langer, quelques jouets simples, des fringues d’occase, un porte bébé, des livres… Il faut tout de même vérifier le bon état général de l’objet, mais cette solution permet d’économiser pas mal d’argent et d’espace aussi : ça soulage le stockage de la personne qui vous le vend ou prête, et comme c’est de l’occase, je pense qu’on a moins de mal à s’en « débarrasser » quand on en a plus besoin.

Cependant, je trouve que certaines choses ne peuvent pas être « de seconde main » comme le matelas et  le siège auto, car on ne peut pas savoir s’il a été impliqué dans un précédant accident. Et puis il y a aussi des raisons « sentimentales », moi je sais que je voulais avoir « ma » poussette ou encore que MonBlond dorme dans le couffin de famille.