Rah zut! Mais qui a crabouillé mon joli blog?
Non, c'est une blague !
Je répond avec plaisir aux questions de PAVOCA que vous pouvez aller visiter ici
1- Ta saison préférée ?
L'automne, surement car chez moi, c'est l'été indien, il fait encore beau, les copains rentrent de vacances, il ne fait plus trop chaud, c'est les vendanges, on peut aller à la plage sans les touristes...
2- Plutôt verre à moitié vide ou verre à moitié plein ?
A moitié vide, je suis une incurable pessimiste... Mais qui prend la vie comme elle vient!
3- Comment as-tu rencontré ton compagnon ?
Le plus classiquement du monde : à un mariage ! On était placé à coté, on a parlé, il m'a invité à danser puis plus tard, il a demandé mon numéro à une connaissance commune pour m'inviter et de fil en aiguille...
4- Les vacances : à la mer ou à la montagne ?
A la montagne ! La mer, c'est chez ma mère ou ma copine, donc c'est bien mieux que des vacances...
5- Ton blog, pour toi c'est...
C'est ma petite bulle de respiration rien qu'a moi. Personne n'est au courent sauf mes deux Cop's.
6- Ton pire souvenir ?
Où là,là... y'en a malheureusement plein... Quand mon père est mort et que j'avais 10 ans... J'ai passé plusieurs mois dans le coton, à ne pas réellement savoir ce que je faisais. Aujourd'hui, c'est encore difficile, avec MonBlond, l'autre jour ça m'a arraché le cœur de voir un grand père tenir son petit fils à la terrasse d'un café.
7- Vanille ou Chocolat ?
Vanille !! de Mayotte, s'il vous plait, fraichement rapportée par des copains qui vivaient là bas !
8- Quel était ton dessin animé préféré quand tu étais petite ?
Robin des Bois, qui vole les riches pour donner aux pauvres... Et puis la scène d'amoureux avec Belle Marianne près du lac.... Je suis rien qu'une fille...
9- Le film qui t'a fait le plus pleurer ?
Out of Africa, avec Meril Strip ! Les grands espaces, la belle histoire d'amour... Par contre je vous recommande pas dutout le livre éponyme !
10- Ta plus grande qualité selon ton chéri ?
Ma force de caractère, très grande force même si c'est pour lui épuisant au quotidien...
11- Un souhait pour 2013 ?
Passer une très belle année avec Roméo et MonBlond, ainsi que tous ceux qui nous accompagnent !
Comme elle vient
13 février 2013
6 février 2013
Quand la nature se déchaine... tempête à Socoa (St Jean de Luz)
Je n'ai pas pour habitude de publier des photos perso, amis suite à l'article de l'heure d'été que vous pouvez voir ICI, j'ai décidé d'en publier une, prise par un ami fou de l'océan et de la cote basque...
Coup de vent à Socoa, dans la baie de Saint Jean de Luz, par LePoulet |
5 février 2013
Galerie de portraits (mode pipelette ON)
Je vais au yoga depuis maintenant 3 ans, et j’apprécie tout
particulièrement ce moment.
C’est mon sas de décompression de la semaine, l’activité que
je fait QUE pour MOI.
Malgré toutes ces années, je n’ai pas créée de lien
particulier avec les élèves qui suivent le même cours que moi. Si la plupart
des personnes sont des habituées, et bien que je commence à en faire partie,
pas facile de lier connaissance dans une pratique sportive plutôt individuelle
(mais pas individualiste pour autant !!).
Donc, j’observe beaucoup.
Et ce qui me fait rire, c’est qu’il y a des petits groupes.
Certains qui se maintiennent dans le temps,
D’autres qui se créent,
Et puis, les personnes correspondent toujours à des profils,
même si ces personnes se succèdent mais se ressemblent.
Les vieux de la
vieille.
Pas de moyenne d’âge précise, mais ce sont des pratiquants
qui sont là depuis le début de l’asso.
Un peu Baba-cool sur les bords, trahis par de petites
touches hindouhisantes dans leur tenue ou dans leurs accessoires.
Ils se nourrissent avec soin, prenant en compte l’équilibre
global de leur corps et de leur esprit, ne jurant que par les graines germées,
la nourriture provenant d’obscures exploitations maraichères et s’hydratant avec
du Yogi thé.
Les accessoires dévoués à la pratique du yoga ne sont pas
forcément spécialisés mais ont une grande importance à leurs yeux car ils sont
les témoins de leur expérience de Yogi. Qui, un tapis rapporté d’un voyage, qui, une
tenue portée au dernier congrès, qui, un cousin précieusement cousu et brodé par
leurs soins.
Ils se connaissent et se reconnaissent grâce à des accolades
entre les membres de cette tribu. Ils participent aux séminaires de méditation,
afin de parfaire leur pratique.
Je ne fais pas partie de ce groupe, car ne pratiquant pas
cette discipline avec assez d’assiduité et de conviction. Mais, ils m’accueillent
avec bienveillance aux séances et lorsque nous nous croisons en ville, nous
échangeons un bonjour avec un regard de connivence.
"Saaaaaaaaaaaaaaaaat Nam" |
L’exécutive women en quête
d’harmonie.
Stressée, mise à mal par la folle vie active qui est le lot
de bien des femmes, elle a décidé de reprendre sa vie en main et de s’accorder
une activité bienfaisante, comme indiqué dans les résultats du quizz qu’elle a
fait dans le dernier ELLE: « quelle nouvelle activité en 2013 pour vous ».
Elle s’engage à fond dans cette nouvelle activité (comme
dans tout le reste d’ailleurs), tirant le meilleur de chaque séance.
Il est facile de la reconnaitre, elle arrive en retard, car
la dernière réunion a un peu trainé, et elle troque vite fait dans le vestiaire
son tailleur contre une confortable tenue de yoga signée Stella Mc Cartney pour
une marque de sport réputée. Elle se l’est offerte suite à une séance de
shopping intense avec les primes de son job.
Parfois, elle ne peut pas venir aux séances, car elle est en
déplacement à l’autre bout du monde, ou son employeur la retient contre son gré
pour élaborer un plan d’action pour sauver le monde en trois étapes.
La pratique de cette executive women ne dure généralement qu’une
saison, jusqu’a ce que son magazine préféré ou sa BFF lui parle d’une nouvelle pratique
qui lui permettra d’harmoniser sa vie professionnelle, personnelle et
spirituelle en moins de 55 minutes.
"Il faut que je rajoute de dentifrice "brigth" sur la liste de courses." |
Le couple bobo
Ils viennent en couple. Ils ont achetés des tenues assorties.
Ils sont la version yogi de chouchou et loulou. Ils s’inscrivent en septembre,
sans doute suite à leur point sur leur couple réalisé lors des
vacances d’été. Ils souhaitent redonner une profondeur spirituelle à leur
couple. Ils se placent au premier rang et suivent à la lettre les conseils.
Au bout de trois séances, ils ont acheté tout le matériel,
en double. Un tapis en coton bio avec sangle de portage. Un coussin rebrodé en
poil de yack du Tibet.
Et généralement, ils repartent, main dans la main, dans une
grosse berline allemande garée à cheval sur le trottoir juste en face de la
salle de cours, parfois même sur la place handicapée.
Bien souvent ce couple ne vient que le premier trimestre,
car ensuite, leur fréquentation deviendra plus épisodique, car, sur l’hiver, ils partent en
week-end au ski, puis au printemps, ils seront invités à des régates sur le
Bassin (pas besoin de préciser lequel, c’est over évident).
En violet pour Chouchou et en vert pour Loulou |
La femme enceinte
Les vertus de la pratique du yoga ne sont plus à prouver
pour une grossesse, des femmes enceintes fréquentent régulièrement le cours. Elles
apprennent à se détendre et à écouter leur corps, à solliciter chaque membre en
douceur et surtout comment faire travailler leur périnée (le quoi??).
Elles viennent comme elles sont, enceintes dans des vêtements
de femme enceinte (confortables, quoi). Elles n’investissent dans rien, car le
club fournit tout ce qu’il faut. Et puis elles savent bien que dans quelques
mois, elles ne viendront plus, une fois que le précieux sera démoulé, et qu’elles
n’auront plus de temps pour elles, entre deux tétées, plongées jusqu’au cou dans
les couches (lavables ou pas).
La connasse, elle a même pas de vergetures. |
La sportive reconvertie
Après avoir essayée tous les sports communément admis ou
pratiqués dans le secteur, elle s’est tournée vers le Yoga, qui permet de
combiner à la fois une saine activité respectueuse de son corps et une détente
de l’esprit, vu que de toute façon, ses ligaments croisés sont foutus.
Elle vient en tenue de sport, un jogging et un tee-shirt décath’,
en gros. Elle a éventuellement sa petite couverture polaire perso pour la
méditation. Et son tapis de sol récupéré de ses précédents cours de stretching.
Généralement, elle se déplace en groupe, avec ses copines ou
ses collègues de boulot, et profite de l’occase pour papoter avec elles, et
échanger des potins sur leurs amis/collègues respectifs.
C’est une pratique à laquelle elle n’aurait pas pensé de
prime abord, mais qui au final lui plait bien. Avec le temps, cette pratiquante
finira par glisser dans la première catégorie.
Et moi, dans ces portraits, qui suis-je ?
Surement un peu de tous…
1 février 2013
C'est de la tarte !
Encore une fois, parler de cuisine. Ceux qui me connaissent savent que je ne cuisine pas des plats époustouflants, et que je suis plus portée sur la cuisine du quotidien, vite fait bien fait. Rien d’extraordinaire, par contre je veille à avoir de bons ingrédients et je refuse d'employer des raccourcis "tout faits". Je suis pour les légumes achetés à ma légumière du marché, pas forcements bio mais cultivés avec amour en agriculture raisonnée et je suis contre la salade de lentilles toute prête emballée dans une bol en plastique avec un sur-emballage cartonné, estampillé AB.
La première chose que j'ai arrête d'acheter en tout prêt, c'est la pâte brisée prête à dérouler. C'était au début de la controverse de l'huile de palme : mauvais pour la santé de ceux qui l'ingurgite et surtout pour l'environnement et les populations des zones tropicales.
J'ai commencé par la pâte à tarte car j'en fait très souvent, autant en salé que sucré.
Après quelques tâtonnements, j'ai "mis au point" cette recette. Elle est très rapide à faire et franchement, une fois qu'on a pris le coup de main, ça prend 5 minutes de faire la pâte et de l’étaler. Et même avec un gosse dans les pattes, je trouve toujours le temps de la faire. Et en fait, surtout avec un gosse ! Quand je vois son plaisir à venir me chiper de la pâte crue ou encore déguster sa part de tarte croustillante et dorée, je me dis que ce serait dommage d’arrêter!
60 gramme de beurre à faire fondre au micro ondes (environ une petite minute)
130 grammes de farine BIO (T55) + une poignée pour fariner le rouleau à pâtisserie et le plan de travail
1/2 verre à moutarde d'eau
Mélanger la farine et le beurre puis ajouter l'eau petit à petit jusqu’à ce que la pâte forme une boule souple.
Si elle colle, vous avez mis trop d'eau, ajoutez un peu de farine.
Étaler la pâte.
Au départ je me mettais sur du papier sulfurisé sur lequel j'avais dessiné le contour de mon moule au crayon à papier pour connaitre les dimensions de pâte à obtenir.
Déposer la tarte dans un moule en porcelaine, grès (... mais pas de téflon!! Ce n'est que du vil plastique cancérigène!), piquez la pâte.Déposez votre appareil dedans
Mettre au four préalablement préchauffé à 190° environ 20/30 minutes, en fonction de la recette.
Des variantes en fonction de la garniture...
Pour une recette à la bretonne, je mets 100 g de farine de blé et 30g de farine de sarrasin.
Pour une recette campagnarde, je met 100g de farine de blé et 30g de farine de maïs : mais attention, la farine de maïs n'est PAS de la Maïzéna.
la base de la tarte salée(ou appareil)
3 œufs
deux verres de lait
20 cl de crème liquide
des dés de jambon
du fromage râpé
Ma folie du moment |
La touche de Roméo, c'est de rajouter une énoOorme cuillère à soupe de moutarde en grain
La touche d'Ernestine, c'est de rajouter une bonne dose de sauce basque SAKARI douce (à base de piment d'Espelette) qui donne une belle couleur orangée et un petit gout épicé et parfumé à la tarte.
http://www.petricorena.com/fr/rayons/sauce_basque_sakari/sauce_basque_sakari_douce_25_cl.html
Si vous n'avez pas de rouleau à pâtisserie, utilisez une bouteille de vin vide dont vous aurez enlevé l'étiquette
Pour cet usage, une bouteille bordelaise sera plus pratique qu'une bouteille bourguignonne, vous pouvez également déguster son contenu lors du repas.
Bon appétit !
31 janvier 2013
Foutue pilule...
La pilule contraceptive défraie la chronique ces temps ci.
Moi, personnellement, je l’ai laissé tomber en 2007…. Trop d’inconvénients,
pas du tout adaptée à ma tête de linotte… Et puis je cherche toujours les
puces, le pourquoi du comment, du coup cette méthode contraceptive m’a vite
montré ces limites…
Les limites, pour moi personnellement, à voir en fonction de
chacune :
- Il faut la prendre régulièrement, donc être
rigoureuse (pour ça, je repasserai…)
- Je ne suis pas un poulet aux hormones (et j’aime
Jean Ferrat)
- J’aime pas du tout la baisse de libido qui va
avec la prise de la pilule
- Les effets secondaires ne sont pas négligeables
(confer, l’actu)
-
C’est cher
-
Et finalement, pourquoi se contraindre à cette
méthode alors qu’il en existe une dizaine de valables ???
Je vous invite à aller voir ce site, qui informe sur tous
les dispositifs contraceptifs existants, et qui vous permet de faire le point en
fonction de votre situation.
Car une bonne contraception, c’est celle qui VOUS convient à
vous, en fonction de votre mode de vie et de votre idéologie. Celle qui va à
votre meilleure amie n’est peut être pas valable pour vous.
Dans un premier temps, il faut faire un point sincère sur ce
qu’on a envie et ce dont on est capable. Par exemple, moi, je ne suis pas
capable de prendre un comprimé quotidiennement de façon sérieuse et je ne veux
pas tomber enceinte.
Dans un second temps, il faut connaitre son corps. Je m’aperçois
qu’il y a beaucoup de filles qui ne connaissent pas leurs corps, leur cycle et
comment tout cela fonctionne, qu’est ce qu’une contraception hormonale,
mécanique, que faire en cas de dérapage/ratage, si je veux un bébé comment ça
fonctionne, etc. On a toutes eu des cours d’éducation sexuelle au collège, mais
il a été fait ou suivi avec plus ou moins de sérieux, et si par malheur on n’a
pas un métier médical/paramédical, toutes ces questions relèvent de l’insondable
et soulèvent beaucoup d’incompréhension.
Pour ma part, je ne suis pas « de la partie »
mais j’ai la chance d’avoir une mère, des tantes, des cousines, des amies, qui
sont infirmières, puéricultrices ou pharmaciennes, et qui sont très engagées
dans ce qui concerne la contraception et le rapport à son corps. J’ai toujours
pu parler sans tabou de ces questions.
Quand ma mère a « capté » que j’avais une vie
sexuelle, elle m’a dit que j’étais en âge d’aller faire une consultation annuelle
chez un gynéco, elle m’a proposé d’aller voir le sien, un autre ou d’aller au
planning familial ; et le cas échéant, de me payer la contraception de mon
choix.
Ce contexte a grandement facilité mon entrée dans la vie d’adulte,
et si j’ai sans doute fait les même « gaffes » que toutes les ados,
elles n’ont pas eu de conséquences négatives. Une capote qui craque, ca arrive
à tout le monde, mais toutes les filles ne se permettent pas de le dire et n’ont
pas forcément une mère psychologiquement disponible pour l’emmener aux urgences
de l’hôpital un dimanche soir pour prendre la pilule du lendemain.
Toute cette histoire pour en venir à mes expériences de
contraception.
Donc, la pilule, qui ne me convient pas, mais qui est
proposée de manière quasi systématique à toutes les jeunes filles.
J’ai essayé l’implant pendant plus d’un an. C’est une
solution « bâtarde » à mon sens, car je ne voulais plus de la pilule
et ma gynéco de l’époque a refusé de me poser un stérilet (nullipare,
stérilisation, horreur et putréfaction, et tout et tout).
J’ai eu des saignements continus tout le temps que je l’ai
gardé, pas vraiment des règles mais suffisamment pour avoir une sensation de
gêne tout le temps. Il parait que cela dépend des femmes, certaines n’ont plus
leurs règles, d’autres, de temps en temps et très diminuées.
La pose et le retrait se font dans un cabinet médical ou à l’hôpital
en gynécologie, par un médecin ou une sage femme qui aura reçu une formation
adéquate pour bien le poser. Par exemple ma gynéco ne le faisait pas, elle m’a
renvoyé vers un confrère obstétricien. La pose/dépose se fait à l’aide d’un
pistolet stérile et ne fait pas vraiment mal. Les médecins proposent de mettre
une crème anesthésiante un peu avant pour diminuer la sensation, mais moi comme
je suis un boulet, je ne l’avais pas mis au bon endroit et le médecin l’a fait « à
blanc » et franchement, ca fait pas mal. Idem pour le retrait, il ne me
reste qu’une petite cicatrice au creux du bras.
Avec cette méthode, il n’y a quasiment aucun risque de
tomber enceinte.
Lorsque j’ai désiré un enfant, j’ai pris rendez-vous, et en
deux minutes, l’implant était retiré, et j’e suis tombée enceinte très
rapidement.
Au niveau du cout : 106 euros, pris en charge par la
sécu à la hauteur de 65%, le reste pouvant être pris en charge par la mutuelle
santé, soit rien pour votre poche.
La durée : 3 ans
Les inconvénients (selon moi) : c’est des hormones,
sous une autre forme…
Puis, après ma grossesse et un court passage vers la case
pilule, j’ai demandé un DIU, stérilet de son petit nom, et joie et bonheur, il
m’a été accordé.
Et là, c’est la …liberté !
J’ai un stérilet hormonal, le cuivre m’a été déconseillé
(plus de saignements : cette perspective m’a fait un peu peur, bien que j’étais
assez attiré par cette méthode car elle est entièrement naturelle.)
Avantage incontestable : plus de règles pour moi, et
globalement, largement diminuées pour la majorité des femmes. Ce qui est un
avantage pour moi peut se révéler être une angoisse pour d’autres, qui ne
supportent pas de ne pas « les voir débarquer».
Une libido « normale » et non plus bridée par la
pilule.
Ne plus penser à rien. Enfin, si, une visite chez une gynéco
pour la révision annuelle. Pour d’autres, c’est y penser tout le temps, car
cela peut se révéler être stressant de savoir que l’on a un corps étranger en
soi.
Une action limitée des hormones par rapport à la pilule, mais
pas optimale non plus par rapport au stérilet cuivre.
Une efficacité prouvée contre les grossesses surprises.
Le coût : environ 125 euros, remboursés à 65% par la
sécu, le reste à charge pouvant être pris en compte par la mutuelle santé.
Les idées reçues sur le « stérilet »
OUI, on peut ne pas avoir eu d’enfant et avoir un stérilet. Il
existe des modèles « courts » pour les nullipares, et il n’y a pas de
contre indications réelle entre la pose d’un stérilet et le fait de ne pas
avoir été enceinte.
Les médecins qui prétendent cela sont, soit mal informés,
soit, contre le principe du stérilet. Je vous conseille de fuir un tel médecin
et d’aller en consulter un autre, voire une sage-femme orthogéniste, qui, en
plus d’une prise en charge globale et humaine de votre contraception, se fera
un plaisir de vous poser un stérilet.
NON, ça fait pas mal quand on le pose. Si c’est bien fait. D’accord,
ce n’est pas un moment agréable, on se fait ouvrir le col de l’utérus tout de
même. Mais si vous êtes suivie par un soignant qui prend en charge la
douleur (et c’est leur rôle, non ?) on vous administrera un médicament qui
aide à l’ouverture du col, et combiné avec du Spasfon, ce n’est pas plus douloureux
que d’avoir des « grosses » règles. Deux à trois jours d’inconfort
pour 5 années de contraception, le jeu en vaut la chandelle ??
NON, ça ne rend pas stérile. Ce surnom injuste de stérilet vient de son nom complet Dispositif Intra Utérin Stérile. Cela veut juste dire qu'on vous met quelque chose qui a été préalablement stérilisé dans le corps.
OUI, il y a quand même des inconvénients. Les plus fréquemment
observés sont la prise de poids et de l’acné. Mais ils sont quand même moindres
que ceux de la pilule.
Et ce que je voulais ajouter par rapport à cette crise de la
pilule, c’est que ce n’est pas parce qu’on vient de « découvrir » les
désavantages de la pilule qu’il faut tout de suite la jeter aux orties. Elle convient
à beaucoup de femmes, mais il faut que sa prescription soit précédée d’un
examen et d’un questionnaire approfondi sur l’histoire médicale de la personne
et sur son mode de vie.
Et si vous souhaitez la laisser tomber pour une autre
méthode, enchainez par ce que vous voulez, mais ne restez pas sans aucune contraception
(ou des méthodes foireuses : l’IVG n’est pas une méthode contraceptive…)
car si la maternité est, à mon sens, une merveilleuse aventure, elle ne l’est que
si elle est choisie.
"La maternité heureuse", ou le premier nom du planning familial.
29 janvier 2013
Mots d'enfants by MonBlond
MonBlond et Ernestine se promènent dans la campagne, pour aller voir les poules. Malheureusement, la nuit tombe et les poules ont été rentrées.
MonBlond : "Oh, non, pas les poules..."
Ernestine : "Et oui, c'est la nuit, elles sont parties faire dodo"
MonBlond : "La nuit noire ? "
Ernestine : "Oui, mon chéri, quand la nuit tombe, les poules vont faire dodo"
Regard circonspect de MonBlond, qui ajoute :
"Les poules fond dodo avec leur tutu ?"
(la tutu, chez nous, c'est la turbulette ou la douillette)
MonBlond : "Oh, non, pas les poules..."
Ernestine : "Et oui, c'est la nuit, elles sont parties faire dodo"
MonBlond : "La nuit noire ? "
Ernestine : "Oui, mon chéri, quand la nuit tombe, les poules vont faire dodo"
Regard circonspect de MonBlond, qui ajoute :
"Les poules fond dodo avec leur tutu ?"
(la tutu, chez nous, c'est la turbulette ou la douillette)
24 janvier 2013
Et je le pose où mon bébé ?
qui a envie de croquer ? |
Il y a peu, j’ai eu la joie d’apprendre qu’un couple d’amis
allait avoir un bébé.
Passé l’euphorie du moment, et au fur et à mesure que son
ventre s’arrondit, ma copine se dit : « oh mon dieu, mais comment
savoir ce qu’il faut pour un bébé ? »
C’est vrai que ce n’est pas facile de s’y retrouver, entre
les publicités agressives des magasins spécialisés, les conseils des parents et
ceux des amis.
Donc, je réalise un résumé de ce qui me parait, à mon sens
bien sûr, indispensable, et de quelques critères de choix en fonction du mode
de vie des futurs parents.
Les incontournables :
La poussette : pour moi le critère principal de
sélection, c’est la taille du coffre de la plus petite voiture du couple. Si
vous êtes équipé d’une grande familiale, lâchez vous, il y a du très confortable
(et du très cher !). Mais sinon, c’est important de vérifier l’encombrement
de la poussette : le coffre mais aussi la place disponible dans la maison,
en fonction des possibilités de stockage.
Moi, je sais que je cherchais une petite poussette maniable,
mais comme j’ai été tentée par les publicités, j’ai acheté un trio. Il s’est
révélé être très pratique au départ, mais une fois que MonBlond ne rentrait
plus dans le cosy, j’ai regretté de ne pas avoir acheté une bonne poussette
cane sur la quelle on peut adapter un cosy.
Le siège auto : c’est pour moi l’article qui mérite de
casser la tirelire. J’ai choisi un modèle 0+/1 chez grande marque. Achat qui
bien sur, doit être multiplié par le nombre de voitures qui vont transporter fréquemment
votre précieux…
Mamamie a souhaité elle aussi s’équiper, car je vais la voir
en train, et elle a choisi un modèle 1/2/3, car au début MonBlond était dans son
cosy puis, une fois plus grand, c’est un modèle « qui dure », même si
pour les plus jeunes, il peut s’avérer un peu inconfortable pour les longs
trajets.
L’écharpe de portage : si vous êtes des accros des balades en forets, sur la plage ou dans les
petits chemins, cet accessoire est indispensable ! Et encore plus si vous
choisissez d’être « maternante » ou encore si votre rejeton souffre
de coliques….
Il y a des modèles pour tous les gouts, du plus traditionnel
au plus sophistiqué, mais en le choisissant, il faut garder à l’esprit un principe : le système de
portage doit être physiologique, c'est-à-dire qu’une fois le bébé positionné, il doit avoir
le dos arrondi, la tête dans l’axe du corps et les hanches en flexion-abduction
(ou position de la grenouille).
Donc oubliez les modèles « européens » où les
jambes du bébé pendouillent et où tout le poids de son corps repose sur ses
parties génitales.
Si vous voulez plus de détails, Maman psychomot’ en parle
très bien : http://journalpsychomotricienne.fr/index.php/portage
Le lit : peut être un berceau au départ et surement un
lit profond à barreau par la suite. Là aussi, une multitude de modèles existe,
du moins cher au plus cher. Nous avons choisi un modèle en pin non traité et
non verni, afin que les méchants petits solvants volatiles de la peinture ne
viennent pas perturber le développement du système respiratoire et endocrinien
de mon précieux.
Si le montant du lit est laissé à l’appréciation de votre
sens de la déco, le matelas doit être choisi avec soin : exactement de la
même taille que le lit, ni trop ferme ni trop moelleux.
Un peu moins indispensable, mais pas mal quand même :
Le mixeur/cuiseur/vapeur : là l’utilité n’est pas la
même pour tous, en fonction des convictions personnelles. Certains parents
trouvent que les petits pots, c’est bien, et ils ont raison, il y a tout ce qu’il
faut dedans, ou encore qu’on peut bien se débrouiller avec une casserole et un
mixer.
Je suis une inconditionnelle de cet accessoire, car je suis
feignante (rapport à la casserole et au mixer) et chiante (par rapport aux
petits pots). Il a tourné non stop pendant les 9 mois où MonBlond a mangé des
purées et des compotes. J’adore l’idée de jeter quelques dés de légumes ou de
fruits et de créer des purées originales pour mon nain. En tout cas, je l’ai
trouvé très économique (les petits pots, c’est cher) écologique (vive le bio)
et pratique (et hop, le bol au lave vaisselle).
Le tapis d’éveil : pour poser bébé quand il n’est pas
porté ; le tapis peut être aisément remplacé par une couverture avec
quelque jouets. Ce qui est intéressant, c’est que le bébé puisse évoluer sur
son tapis et développer sa motricité, en lui apprenant, en fonction de son âge
à se retourner, à ramper, s’assoir… sur un espace qui lui est dédié. Chez nous
le transat a juste servi aux araignées, tellement que j’ai trouvé pratique le
tapis de sol.
Et l’occasion, dans tout ca ?
Ben, ça dépend ! Il y a beaucoup de choses que l’on a récupérées
ou achetées sur des vides poussettes : la baignoire en plastique, le plan
à langer, quelques jouets simples, des fringues d’occase, un porte bébé, des
livres… Il faut tout de même vérifier le bon état général de l’objet, mais
cette solution permet d’économiser pas mal d’argent et d’espace aussi : ça
soulage le stockage de la personne qui vous le vend ou prête, et comme c’est de
l’occase, je pense qu’on a moins de mal à s’en « débarrasser » quand
on en a plus besoin.
Cependant, je trouve que certaines choses ne peuvent pas
être « de seconde main » comme le matelas et le siège auto, car on ne peut pas savoir s’il
a été impliqué dans un précédant accident. Et puis il y a aussi des raisons « sentimentales »,
moi je sais que je voulais avoir « ma » poussette ou encore que
MonBlond dorme dans le couffin de famille.
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